Pour la réalisation d’un nouveau rapport social visant à lutter contre la pauvreté

Le Conseil-exécutif est chargé de planifier et de réaliser la publication du prochain rapport social
visant à lutter contre la pauvreté. Pour ce faire, il se base sur les avancées des rapports précédents et suit les recommandations de la conférence des directrices et directeurs cantonaux des
affaires sociales (CDAS).
Développement :
Le rapport social représente un instrument idéal pour rendre compte de la situation (sociale) qui prévaut dans un canton, pour exposer le travail des différents acteurs, pour décrire les effets des
prestations sociales, pour expliquer les conséquences d’adaptations (éventuelles ou passées) subies par les diverses prestations, mais aussi pour assurer une vue d’ensemble du système de sécurité́ sociale. Il permet ainsi de s’engager dans la prévention et la lutte contre la pauvreté, qui dépassent le thème de l’aide sociale. La pauvreté concerne aussi des domaines tels que la politique économique, fiscale, du marché de travail, de la santé, de l’éducation, de la famille, de l’égalité homme-femme, du logement et de la migration. La CDAS a ainsi défini l’établissement régulier de rapports sociaux dans les cantons comme
mesure dans son programme de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le canton de Berne avait été précurseur en la matière lors de la publication du premier rapport social en 2008.
Les éditions suivantes, 2010, 2012 et 2015, avaient permis d’affiner la stratégie cantonale de lutte contre la pauvreté et de formuler des mesures correctives concrètes.
Lors de la session de novembre 2018, le Conseil-exécutif a été sollicité par l’un des motionnaires qui s’interrogeait par voie de question sur la période de la présente législature durant laquelle le
gouvernement allait publier le nouveau rapport social du canton concernant la lutte contre la pauvreté. En guise de réponse, celui-ci est resté évasif. Estimant que d’autres priorités
l’occupaient pour l’heure, le Conseil-exécutif n’a fixé aucun calendrier. Pour rappel, il doit publier un rapport social par législature. Le dernier rapport date de 2015.
Le programme de législature 2018-2022 du Conseil-exécutif bernois rendu public dernièrement présente peu d’intentions en matière sociale. Par ailleurs, aucune thématique traitée dans les
objectifs 2018-2022 ne parle de lutte contre la pauvreté.
Il s’avère donc indispensable de planifier dès aujourd’hui la réalisation d’un nouveau rapport social qui pourra entre autres mettre en lumière les résultats des expériences et mesures prises
dans les anciennes éditions et permettre de mener une politique cohérente de prévention et de lutte contre la pauvreté.
Motivation de l’urgence : les chiffres concernant la paupérisation de la société sont alarmants car la pauvreté continue de gagner du terrain. Une mise à jour des conclusions tirées dans les précédents rapports
et une information relative aux résultats des mesures précédemment prises sont indispensables.

Premier-ère signataire

Bauer Tanja, PS, Gullotti Hervé, PS

Date de dépôt

4. mars 2019

Canton de dépôt

Berne

Commune de dépôt

Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine “Socialistes”. Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.