Le lobby immobilier poursuit un plan insolent avec les deux votations sur le droit du bail. D’abord, la sous-location est rendue beaucoup plus difficile, ensuite la protection contre les congés est affaiblie. Les locataires sont ainsi tout simplement expulsés de leur logement, afin que les bailleurs puissent encaisser encore plus.
Si la protection contre les congés est affaiblie, la spirale de hausse des loyers s’en trouvera encore accélérée. Il faut éviter cela, car en résiliant leur bail, les locataires ne perdent pas seulement leur logement, mais aussi leur environnement. Avec l’âge, une telle perte peut conduire à un isolement social accru et à une menace financière.
Les deux modifications de la loi sur le droit du bail, soumises à référendum, sont liées à d’autres interventions parlementaires, ce qui souligne la tactique du salami visée par le lobby immobilier. Selon le droit du bail, un rendement maximal de deux pour cent au-dessus du taux d’intérêt de référence peut être généré. Comme la majorité bourgeoise ne met pas de moyens à disposition pour contrôler cette disposition, 100 milliards de francs ont été versés par les locataires aux propriétaires immobiliers au cours des 20 dernières années.
Il est temps de dire stop et de voter deux fois NON au projet de modification de la loi sur le droit du bail le 24 novembre prochain.
Dominique Hausser et Rita Schmid, Coprésidence du PS60+