Le non d’aujourd’hui à l’extension des autoroutes, qui aurait coûté des milliards et nuit largement au climat, est un engagement clair de la population en faveur de la protection du climat et des transports publics. « C’est la première pierre d’un tournant attendu dans le domaine de la mobilité, avec un développement massif des transports publics — notamment dans les agglomérations —, comme le prévoit l’initiative du PS et des Vert-e-s pour un fonds climat », déclare la co-présidente du PS Suisse Mattea Meyer.
Concernant les réformes du droit du bail, le double non d’aujourd’hui est un non de la population au plan perfide du lobby immobilier, dont le but est de permettre aux bailleurs de se débarrasser plus rapidement des locataires en fin de bail et d’augmenter ensuite plus facilement les loyers. « Les gens ont compris que nous n’avons pas de problème de sous-location abusive, mais de loyers abusifs », déclare le co-président du PS Suisse Cédric Wermuth. « Le PS demande désormais trois mesures urgentes afin de lutter contre la hausse des loyers : mise en œuvre d’un moratoire immédiat sur les loyers, obligation de révision périodique des rendements pour les grands bailleurs et encouragement de la construction de logements d’utilité publique. »
Le PS Suisse regrette le oui d’aujourd’hui à EFAS. Les conséquences du projet pour les assuré-es et les patient-es ne sont pas prévisibles : les conditions de travail du personnel soignant risquent de se dégrader, les participations directes aux coûts d’être plus hautes pour toutes et tous et les primes d’assurance-maladie plus élevées. Une chose est claire : le problème de l’augmentation constante des coûts d’assurance-maladie reste entier et la politique doit agir. Le PS continuera à s’engager pour un financement solidaire du système de santé. Une assurance-maladie publique peut faire partie de la solution. Le PS examine actuellement toutes les options en la matière.