Le Conseil fédéral franchit une étape importante dans la lutte contre l’extrémisme de droite et les idéologies de haine : il lance une consultation sur l’interdiction des symboles nazis, tels que la croix gammée ou le salut hitlérien. Cette mesure constitue une première mise en œuvre centrale d’une motion de la Commission des affaires juridiques du Conseil des États (CAJ-E), qui demande l’interdiction des symboles racistes, violents ou extrémistes. Le PS Suisse salue cette décision attendue depuis longtemps.
« L’exposition publique de symboles nazis constitue une forme de propagande silencieuse pour des idéologies qui dénigrent la dignité humaine », déclare la conseillère nationale socialiste Martine Docourt (NE). « Avec cette interdiction, la Suisse envoie un signal clair contre le racisme et l’antisémitisme. Elle renforce ainsi la protection de toutes les personnes menacées par les idéologies fascistes. »
Le PS Suisse s’est engagé depuis des années pour que la Suisse assume ses responsabilités en comblant cette lacune juridique. Jusqu’à présent, les néonazis pouvaient librement arborer des croix gammées ou effectuer le salut hitlérien, tant qu’ils ne faisaient pas de propagande explicite. Pour les personnes concernées, notamment les descendant-es de survivant-es de l’Holocauste, cette situation était inacceptable.
Pour le PS, il est clair qu’une interdiction ferme constitue un pas important, mais que l’éducation et le courage civique sont nécessaires pour contrer durablement les courants d’extrême droite. « Les lois définissent le cadre, mais il faut du courage et de la solidarité pour s’opposer durablement à la haine et à l’incitation à la haine », souligne le conseiller national socialiste Christian Dandrès (GE). Le PS Suisse continuera à s’engager pour une Suisse solidaire et démocratique.