Rarement le cri d’alarme de la population suisse n’a été aussi fort : près de 140 000 personnes se sont mobilisées pour que les réfugié-es de guerre conservent leur droit au regroupement familial. Elles ont signé un appel au Conseil des États pour qu’il corrige la décision inhumaine du Conseil national qui veut priver les réfugié-es de guerre de ce droit. L’immense engagement de la société civile a porté ses fruits : le Conseil des États a rejeté la motion de l’UDC.
« Plus de 140 000 personnes ont soutenu notre appel au Conseil des États. La société civile a ainsi montré qu’elle est avec nous aux côtés des familles de réfugié-es de guerre, et avons été entendu-es par le Conseil des États. C’est un immense succès », déclare Samira Marti, conseillère nationale (BL) et co-présidente du Groupe socialiste aux Chambres fédérales. « La politique ne doit pas priver les personnes concernées de l’espoir que leurs familles séparées par la guerre se réunissent et qu’elles puissent avoir leurs proches auprès d’elles en sécurité. Une telle décision n’aurait pas seulement été inhumaine, elle aurait également bafoué les principes du droit international. »
Le regroupement familial est un droit humain qui permet aux personnes fuyant la guerre vers un lieu de refuge sûr d’espérer revoir un jour leurs proches en sécurité. « Le fait que le Conseil des États se soit opposé à une violation des droits humains est un immense succès. Il importe que la Suisse tienne ses engagements », déclare Jean Tschopp, conseiller national (VD). « Le PS Suisse s’est engagé de toutes ses forces pour que le Parlement respecte le droit international et que les réfugié-es de guerre conservent le droit au regroupement familial. La réussite de cette mobilisation de la société civile est avant tout une bonne nouvelle pour les familles concernées. »