« Malgré la ratification de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) il y a dix ans, la Suisse restait à la traîne en comparaison internationale. Chaque jour, 1,7 million de personnes en situation de handicap se heurtent à des barrières dans des domaines centraux de la vie comme le logement, la formation, le travail, etc. qui rendent difficile, voire impossible, une vie autodéterminée. Le contre-projet indirect du Conseil fédéral vise à abaisser les obstacles à une vie autodéterminée », explique la conseillère aux États (JU) Mathilde Crevoisier Crelier. Le contre-projet du Conseil fédéral souhaite créer une nouvelle loi-cadre sur l’inclusion qui reprend les demandes de l’initiative sur l’inclusion dans le domaine du logement et de l’assistance. « Le changement de paradigme exigé depuis des années, de l’assistance à l’autodétermination, serait ainsi définitivement ancré dans la loi ».
Le PS Suisse se félicite que le Conseil fédéral ait reconnu l’urgence d’agir en faveur de l’égalité de droit et de fait des personnes en situation de handicap. « Avec le renforcement de l’assistance personnelle et la liberté de choix dans le domaine du logement, les personnes en situation de handicap ont enfin la possibilité de mener une vie autodéterminée », déclare la conseillère nationale Estelle Revaz (GE). La présentation du message sur la révision partielle de la loi sur l’égalité des personnes handicapées (LHand) apporte des améliorations importantes en matière de protection contre la discrimination. Cependant, des questions centrales telles que l’accessibilité dans les transports publics ne sont pas résolues. C’est précisément là que le Parlement doit apporter des améliorations. « Le PS Suisse attend maintenant du Parlement qu’il reconnaisse également l’urgence et la nécessité de ces mesures et qu’il agisse en conséquence ».