Le comité directeur du PS60+ s’oppose vigoureusement aux diverses propositions visant à mettre en place une assurance-maladie à plusieurs vitesses. Le système d’assurance-maladie et accidents obligatoire doit être basé sur la solidarité entre les personnes en bonne santé et les personnes ayant besoin de soins ainsi qu’entre les générations.
Diverses propositions sont actuellement discutées au niveau national afin d’augmenter la franchise minimale ou de faire payer des primes plus élevées pour les sénior-es, comme proposé par le conseiller national PLR Philippe Nantermod. « Ce n’est ni plus ni moins qu’une attaque frontale contre la solidarité intergénérationnelle et entre les personnes en bonne santé et les personnes malades », critique le co-président du PS60+ Dominique Hausser. « Les personnes âgées sont les premières prétéritées par ces propositions. Toute leur vie, elles ont payé leurs primes et ont été solidaires avec les aîné-es et les personnes ayant besoin de soins. »
Ces propositions, en ne visant que la franchise ordinaire (300 francs) ou les personnes plus âgé-es, s’attaquent aux personnes dont le pouvoir d’achat est déjà limité. Aujourd’hui, de nombreuses personnes choisissent des franchises élevées pour limiter le poids des primes, et espèrent ne pas avoir à recourir à des prestations de soins, car elles n’auront pas de quoi les payer. « Pour les personnes plus âgées, devoir recourir à des soins n’est pas un risque à assurer, mais une réalité avec laquelle il faut souvent vivre. Leur imposer des primes plus élevées est indigne et contraire à la solidarité », poursuit Dominique Hausser.
Pour le PS60+, seules des primes calculées en fonction de la capacité financière pourront protéger efficacement le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population, et garantir un accès équitable aux soins.