Chancengerechte Nützung von Künstlicher Intelligenz (KI) an stadtluzerner Schulen

Die generative KI hat sich in kürzester Zeit zu einem ernstzunehmenden Werkzeug entwickelt, welches auch an den Schulen immer verbreiteter Anwendung findet. Die Integration von KI-Tools an Schulen bietet sowohl Chancen als auch Herausforderungen. Einerseits können KI-Tools individualisiertes Lernen fördern, andererseits besteht die Gefahr, dass bestehende Ungleichheiten verstärkt werden.

Chancengerechtigkeit in der Nutzung von KI-Tools ist essenziell, um sicherzustellen, dass alle gleichermassen von den Vorteilen dieser Technologien profitieren können.

Eine aktuelle, US-amerikanische Meta-Studie1 zeigt, dass Frauen im Durchschnitt 25 Prozent weniger geneigt sind, KI-Tools einzusetzen, als ihre männlichen Kollegen. Einen ähnlichen Gender-Gap bei der Nutzung zeigen Umfragen der OECD2. Männer berichten darin signifikant häufiger, spezialisierte KI- Fähigkeiten zu besitzen und motiviert zu sein, mehr über KI zu lernen. Sie geben auch häufiger an, dass KI ihre Produktivität und Arbeitsbedingungen verbessert hat und sehen seltener eine Bedrohung ihres Arbeitsplatzes durch KI. Frauen hingegen äussern häufiger Bedenken hinsichtlich der Arbeitsplatzsicherheit und geben an, vor der Nutzung von KI-Tools Schulungen zu benötigen. Sind Frauen vom Nutzen einer technischen Applikation überzeugt, nutzen sie diese ebenso intensiv wie Männer. Das OECD-Papier betont deshalb, dass Frauen gezielte Unterstützung benötigen, um den Gender-Gap bei der Nutzung von KI zu schliessen. Neben dem Gender-Gap gibt es weitere Nutzungsunterschiede zwischen verschiedenen Personengruppen, wobei es dazu nur wenige Studien gibt. Eine dänische Studie3 zeigt, dass jüngere, weniger erfahrene und hochqualifizierte Arbeitnehmer ChatGPT häufiger nutzen.

Die geschlechtsspezifischen Unterschiede bei der Nutzung von KI beruhen auf strukturellen und kulturellen Barrieren. Politik und Wirtschaft können durch Bildung, gezielte Fördermassnahmen und die Überwachung von KI-Systemen dazu beitragen, diese Unterschiede zu verringern und sicherzustellen, dass alle Personen gleichermassen von den Vorteilen der KI profitieren. Gleichzeitig kann das Risiko minimiert werden, dass Frauen durch ihre geringere Nutzung weniger Einfluss auf die Gestaltung dieser Tools haben und Algorithmen entsprechend verzerrt werden. Es ist essenziell, dass Schulen ihre Verantwortung wahrnehmen und für alle Lernenden eine faire Ausgangslage für den Übertritt in die Berufswelt oder an weiterführende Schulen schaffen. Um mit der rasanten Entwicklung Schritt zu halten und einen chancengerechten Einsatz von generativer KI an Luzerner Schulen zu fördern, braucht es eine einheitliche Strategie und gezielte Unterstützungsmassnahmen. Der Stadtrat wird aufgefordert zu prüfen, welche Massnahmen notwendig sind, um Chancengerechtigkeit im Bereich der Nutzung und Integration von KI an Stadtluzerner Schulen zu gewährleisten. Dabei sollen insbesondere folgende Aspekte berücksichtigt werden:

  • Verfügbarkeit von KI-Ressourcen für alle Lernenden
  • KI-Guide und Einführungslektionen für Lehrpersonen und Lernende
  • Regelmässige Schulung von Anwendungskompetenzen für Lehrpersonen und Lernende
  • Arbeitsgruppe oder Mentoring zur Unterstützung der Lehrpersonen bei der Integration von KI in den Unterricht
  • Einhaltung ethischer und datenschutzrechtlicher Bestimmungen im Umgang mit KI

1 Otis, Nicholas G. & Cranney, Katelyn & Delecourt, Solene & Koning, Rembrand (2024), “Global Evidence on Gender Gaps and Generative AI,” OSF Preprints h6a7c, Center for Open Science.

2 OECD (2024) Policy Brief: Algorithm and Eve, How AI will impact women at work.

3 Humlum, A. and E. Vestergaard (2024), The Adoption of ChatGPT, SSRN Electronic Journal.

Patricia Lang, Marta Lehmann und Regula Müller Namens der SP/ Juso-Fraktion

Premier-ère signataire

Patricia Lang

Date de dépôt

20. février 2025

Canton de dépôt

Lucerne

Commune de dépôt

Luzern
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