Une large alliance pour assurer nos retraites

Communiqués interpartis du 18 août 2017

Les trois comités nationaux en faveur d’un double Oui à la réforme des retraites se sont présentés vendredi à la presse. Le message porté par les représentants de partis de droite comme de gauche (PDC, PBD, PEV, PS et Les Verts), ainsi que d’employeurs et de l’Union syndicale suisse est clair : après 20 ans de blocage, la réforme des retraites est un compromis équilibré et absolument nécessaire. Elle assure les retraites et maintient le niveau des rentes. C’est donc convaincus de son bien-fondé que les membres de ces comités s’engagent pour un double Oui à Prévoyance vieillesse 2020.

Du point de vue des salarié(e)s, il est crucial que les retraites soient assurées et l’AVS solidement financée, a déclaré Paul Rechsteiner, président de l’Union syndicale suisse. Pour ce faire, un financement additionnel de l’AVS est nécessaire, sinon, nous risquons de voir s’installer une dangereuse politique des déficits, comme cela s’est passé pour l’AI. Comme les caisses de pension sont mises sous pression, nous avons aussi besoin de garanties des rentes dans le 2e pilier et du supplément de rente dans l’AVS. Et cela plus particulièrement pour les personnes qui ont des revenus moyens et modestes.

Gerhard Pfister, président du PDC, a renchérit, au nom du Comité bourgeois, qu’en raison de la démographie et des taux d’intérêts bas, la prévoyance vieillesse devait urgemment être adaptée. « Avec cette réforme, nous avons enfin trouvé un compromis équilibré qui réponde à ces exigences et qui garantisse la pérennité de notre assurance sociale. C’est important pour les générations de retraité(e)s actuelles et futures. » Il a encore ajouté que la réforme apportait plus de justice en pénalisant moins le mariage.

«Prévoyance vieillesse 2020 est une réforme pour les salarié(e)s et les petits revenus parce qu’elle renforce l’AVS. C’est la raison pour laquelle le PS la soutient de manière déterminée, comme l’a montré notre vote général », a expliqué le président du PS, Christian Levrat. Il a encore mis en garde contre le plan « B » de la droite, en cas d’échec de la réforme : « Le PLR et l’UDC peinent à annoncer leurs intentions et leurs alternatives, tant le vin en question serait amer pour la population. mais ils veulent la retraite à 67 ans et des rentes plus basses, ils y travaillent depuis des années. »

La présidente du PEV, Marianne Streiff, a rappelé que les revendications extrêmes n’ont aucune chance : « Toutes les propositions de démantèlement ont échoué devant le peuple. Seule une réforme équilibrée qui offre quelque chose à chacun mais exige aussi quelque chose de chacun peut réussir. La réforme la plus chère serait une réforme ratée, les générations suivantes devraient combler les déficits. »

La Fédération des entreprises romandes soutient également la réforme, comme l’a rapporté son directeur général adjoint, Olivier Sandoz. « Pérenniser notre système de sécurité sociale est dans l’intérêt de tous. C’est pourquoi la quasi-totalité des organisations patronales et économiques romandes, ainsi que quelques patrons de grandes entreprises, soutiennent le projet Prévoyance vieillesse 2020. Au surplus, elle augmente moins le coût du travail que le fameux plan « B » vanté par les opposants. »

En fin de compte, les femmes ont aussi pu soutenir la réforme, a indiqué Regula Rytz, présidente des Verts. « Nous avons réussi à éviter des péjorations pour les femmes à petits revenus et à compenser financièrement la hausse de l’âge de la retraite. Les femmes qui font leurs calculs disent donc quand même Oui et concentrent leurs forces pour combattre la discrimination salariale. »

En conclusion, le président du PBD, Martin Landolt, a souligné que la réforme des retraites n’est pas seulement sûre, elle modernise aussi le système. « L’âge de la retraite sera flexibilisé, et les modèles actuels comme le travail à temps partiel sont mieux couverts. La réforme renforce en outre la solidarité entre les générations du fait qu’elle assure un avenir à notre assurance sociale. »

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine “Socialistes”. Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.