Éviter les faillites et les licenciements ! Le minimum est un milliard de francs pour les cas de rigueur

Les mesures actuelles pour les cas de rigueur dans la Loi COVID-19 sont dépassées et insuffisantes – elles ne peuvent pas absorber les conséquences économiques de la deuxième vague de la pandémie de coronavirus. Le PS demande donc une adaptation rapide de la base légale à la réalité, et des améliorations substantielles dans l’ordonnance sur les cas de rigueur COVID-19 présentée par le Conseil fédéral. Les contributions à fonds perdu doivent parvenir aux entreprises le plus rapidement possible, sans bureaucratie et selon des critères uniformes. Le ministre des finances Ueli Maurer doit enfin se mettre au travail ! Dans le cas contraire, il sera responsable d’une vague de faillites et de licenciements. Cela coûtera à terme beaucoup plus cher à la société et déstabilisera encore plus l’économie.

« Les mesures pour les cas de rigueur ne répondent pas aux besoins actuels. Elles ont été introduites à la fin de l’été, lorsque l’on espérait encore que la première vague serait la dernière », déclare le co-président du PS Suisse Cédric Wermuth. « Il s’agissait à l’époque d’amortir quelques coups durs de la première vague. Mais nous nous trouvons désormais dans une situation nouvelle. La Confédération doit redéfinir les conditions d’accès pour les aides de transition rapides et mettre beaucoup plus d’argent à disposition des personnes touchées. » La Confédération doit montrer la voie dans ce processus et prendre à sa charge une part nettement plus importante que les cantons. 
 
De leur côté, les cantons ont également le devoir d’utiliser les aides de la Confédération et d’apporter leurs propres contributions au soutien de l’économie cantonale. « La répartition des fonds fédéraux entre les cantons ne doit quant à elle pas être basée uniquement sur les critères du PIB cantonal et de la population résidente », déclare le vice-président du PS Suisse Samuel Bendahan. « La clé de répartition devrait plutôt être davantage axée sur l’impact réel de la pandémie – par exemple, sur le taux de chômage ou le nombre de salarié-e-s au chômage partiel. »
 
Le PS demande donc, en perspective d’une actualisation des mesures pour les cas de rigueur : 

  • Le Conseil fédéral lui-même a déclaré que l’aide fédérale proposée de 200 millions de francs repose sur une base de réflexion dépassée. Le PS demande une augmentation de l’aide fédérale à au moins un milliard de francs. Les cantons doivent apporter au minimum la contribution prévue de 200 millions de francs.
     
  • Contrairement à la première vague, les crédits de cautionnement COVID-19 ne sont plus disponibles. C’est pourquoi les nouvelles mesures pour les cas de rigueur doivent permettre l’utilisation simultanée de différentes mesures : des contributions à fonds perdu, mais également des prêts ou des cautionnements. 
     
  • Il est crucial que l’aide parvienne désormais rapidement aux entreprises qui risquent de mettre la clé sous la porte en raison de la pandémie. C’est pourquoi une base juridique non bureaucratique, révisée selon des critères clairs et uniformes, et une ordonnance correspondante sont nécessaires. Par exemple, la limite inférieure du chiffre d’affaires de 50 000 francs envisagée actuellement n’a pas de sens : elle exclut de nombreuses microentreprises. Les petites et microentreprises, qui sont au fond rentables et viables, doivent aussi être soutenues dans cette situation. 

Lors des débats à venir, le PS veillera à ce que les moyens financiers nécessaires soient alloués dans le budget fédéral. En outre, le PS Suisse et ses partis cantonaux font pression dans les cantons pour des mesures de soutien cantonales par le biais de campagnes coordonnées

Interlocuteur-trices sur ce thème

Samuel Bendahan

Samuel Bendahan

Conseiller national VD et co-président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales

Samuel Bendahan

Samuel Bendahan

Conseiller national VD et co-président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales

Samuel Bendahan

Samuel Bendahan

Conseiller national VD et co-président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales

Cédric Wermuth

Cédric Wermuth

Conseiller national AG, Co-Président du PS Suisse

Cédric Wermuth

Cédric Wermuth

Conseiller national AG, Co-Président du PS Suisse

Cédric Wermuth

Cédric Wermuth

Conseiller national AG, Co-Président du PS Suisse

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

Colin Vollmer

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Partager l'article :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine “Socialistes”. Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.