Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui une adaptation des rentes AVS au renchérissement. Malheureusement, la variante retenue constitue l’absolue minimale, et ne tient pas compte du renchérissement de 2023. Le PS déplore également le fait que la Confédération ne participe pas aux coûts supplémentaires, et se dérobe ainsi à ses responsabilités. Pour le PS, face à la crise du pouvoir d’achat actuelle, renforcer l’AVS est plus que jamais nécessaire.
La variante proposée aujourd’hui par le Conseil fédéral pour augmenter les rentes AVS/AI, les prestations complémentaires et les prestations transitoires afin de compenser le renchérissement est l’absolue minimale. « Cette proposition ne tient pas du tout compte du renchérissement en 2023, quand bien même il faudra compter également avec un renchérissement extraordinaire cette année », comment le conseiller national socialiste Pierre-Yves Maillard.
Le fait que la Confédération ne participe pas à ces coûts est scandaleux : « c’est un précédent que nous refuserons catégoriquement », poursuite Pierre-Yves Maillard. La part de financement de l’AVS par les cantons et la Confédération est clairement défini par la loi. « Il est incompréhensible que le Conseil fédéral veuille ainsi se dérober à ses responsabilités sous le couvert de mesures d’économies, alors que nous traversons une pleine crise du pouvoir d’achat. »
Contrairement au Conseil fédéral, le PS prend parti pour un renforcement de l’AVS. C’est pourquoi un OUI à l’initiative pour une 13ème rente AVS est plus que jamais nécessaire.