Le lobby immobilier a un plan sournois. Il veut vider le droit de bail de sa substance, pièce par pièce : il veut en premier lieu affaiblir la protection contre les résiliations de bail, puis rendre la sous-location extrêmement plus compliquée. À cela s’ajoute l’interdiction faite aux nouveaux et nouvelles locataires de se défendre contre des loyers illégalement élevés et de les contester. En bref : le lobby immobilier veut augmenter ses rendements par tous les moyens. En expulsant plus facilement les locataires, les bailleurs veulent s’enrichir toujours plus.
Trois raisons de s’opposer à l’affaiblissement du droit de bail
1. Rendre la sous-location impossible ? NON !
Le lobby de l’immobilier veut rendre la sous-location quasiment impossible afin d’augmenter le nombre de changements de baux. Ainsi, les bailleurs-euses pourront augmenter les loyers en permanence. Cela signifie qu’il sera beaucoup plus difficile pour les locataires de quitter leur logement. En le quittant de manière provisoire, il faudra soit continuer à payer le logement dans le vide, soit en chercher un nouveau au moment du retour.
2. Expulser plus facilement les locataires de leur logement ? NON !
Les partis bourgeois invoquent le besoin personnel comme prétexte pour attaquer la protection contre les résiliations. Les locataires doivent pouvoir être expulsé-es plus facilement afin que les propriétaires immobiliers puissent augmenter les loyers. Ce n’est pas tout : un projet supplémentaire est déjà en préparation, qui doit rendre impossible la contestation de loyers excessifs.
Cacher son objectif sournois par une série de révisions législatives : NON !
Le lobby de l’immobilier veut continuer à saper la protection des locataires par toute une série de modifications législatives, planifiées de longue date. Le procédé est sournois : le lobby immobilier a sciemment renoncé à regrouper les révisions de loi en un seul projet, comme c’est habituellement le cas. De la sorte, chaque modification de loi doit faire l’objet d’un référendum individuel. Lors des votations, le lobby immobilier et ses hommes de main habituels affirmeront qu’il ne s’agit que de petites modifications.