Le message adressé aux locataires par l’UDC, du PLR et du PDC est sans équivoque, comme le rappelle Jean Christophe Schwaab, conseiller national (VD), « les abus dans les loyers et les hausses exagérées pratiquées lors d’un changement de locataire doivent donc être tolérés à l’avenir. Seules les personnes dans le besoin pourraient combattre ces pratiques plus que douteuses. Pour l’immense majorité des locataires, le nouveau mot d’ordre proposé par la droite est donc simple : paie ou pars ! »
Il est proprement inacceptable pour le PS de retirer le seul moyen laissé en Suisse aux locataires pour contester les augmentations abusives de loyers. L’effet est doublement pervers : d’une part, le cercle des plaignant-e-s se voit drastiquement restreint ; de l’autre, la démonstration d’une « situation d’urgence personnelle ou familiale » crée une bureaucratie parfaitement inutile.