L’initiative sur la transparence prête à être lancée
La coalition « alliance pour plus de transparence dans le financement politique », qui est sur le point de lancer une initiative, a désigné trois femmes à sa Présidence : Nadine Masshardt (PS/BE), Lisa Mazzone (les Verts/GE) et Rosmarie Quadranti (PBD/ZH). Le texte de l’initiative en question est actuellement en phase d’examen préliminaire auprès de la Chancellerie fédérale. L’initiative exige que les partis et les comités politiques rendent public leurs finances, notamment lorsque des dons dépassent 10’000 francs.
Non à la chasse aux étrangers
Soumise au vote le 28 février prochain, l’initiative UDC dite de mise en œuvre est mensongère à plus d’un titre. Contrairement à son intitulé, elle n’est pas la mise en œuvre de l’initiative sur le renvoi des criminels étrangers adoptée en novembre 2010 mais se fonde sur des critères beaucoup plus extrêmes pour justifier des expulsions automatiques. Le catalogue des infractions ne se réfère plus seulement à des crimes mais aussi à des délits entraînant moins de 3 ans d’emprisonnement ou une simple peine pécuniaire.
Le parlement a déjà oublié ses promesses pour plus de transparence
La Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N) a rejeté presque toutes les propositions visant à améliorer la transparence en politique. Seules deux d’entre elles, se rapprochant sérieusement d’un vague alibi, ont pu trouver une majorité. Pour Valérie Piller Carrard, conseillère nationale (FR), « le parlement a visiblement une bien courte mémoire, en particulier sur la droite de son échiquier politique. Il y a quelques mois à peine, et dans la foulée de ‹ l’affaire Kazakhstan ›, des promesses ont été faites en faveur d’une plus grande transparence. Les élections étant aujourd’hui terminées, les promesses semblent avoir été rapidement oubliées ». Afin de faire enfin la lumière les flux financiers en matière politique, le PS a rejoint l’alliance « pour plus de transparence dans le financement politique », qui lancera une initiative populaire dans les prochaines semaines.
Changements à la présidence des Femmes socialistes suisses
L’avenir et la structure des Femmes socialistes seront au centre des discussions lors de la prochaine assemblée des membres extraordinaires des Femmes socialistes suisses, le 20 février. A cette occasion, […]
Changements à la présidence des Femmes socialistes suisses
L’avenir et la structure des Femmes socialistes seront au centre des discussions lors de la prochaine assemblée des membres extraordinaires des Femmes socialistes suisses, le 20 février. A cette occasion, Yvonne Feri annonce sa démission en tant que présidente. « Je suis nouvellement membre de la Commission pour la santé et occupe depuis quelques semaines un nouveau poste. » explique Yvonne Feri. « Ces nouvelles activités exigent beaucoup de temps et d’implication. C’est pourquoi j’ai décidé, après quatre ans, de renoncer à la présidence des Femmes socialistes. Qui plus est, la période juste après les élections est favorable à ce changement ».
Doublement des taxes aux EPF : encore une fois, non !
Il y a quelques jours, le président de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Patrick Aebischer, a annoncé sa volonté de doubler les taxes d’études aux EPF pour la rentrée universitaire 2017. Une façon de tirer la sonnette d’alarme face aux mesures d’austérité prévues par le Conseil fédéral ? Ou une énième tentative de la direction des EPF d’augmenter les taxes d’études, pour des motifs essentiellement idéologiques ? Alors que le débat sur les moyens alloués à la formation pour 2017 à 2020 s’ouvre au sein de la Commission de l’Education, les partisans de l’augmentation des taxes universitaires devront se rappeler que le Parti socialiste fait de l’égalité des chances un principe de base. L’argent public ne doit soutenir les hautes écoles qu’à condition qu’elles restent accessibles à tous, en fonction des capacités des étudiants et non de leur situation financière.
L’alimentation et l’agriculture nous concernent toutes et tous!
Depuis des décennies, les multinationales se jouent des Etats et pratiquent une libéralisation effrénée pour leurs propres intérêts ; elle a de graves conséquences sur les Hommes et la nature. De nombreux pays du sud ont été forcés d’ouvrir leurs marchés en supprimant leurs protections aux frontières afin de permettre à des entreprises hautement subventionnées – provenant la plupart du temps des USA ou d’Europe – d’accéder à de nouveaux marchés. Le principe de la souveraineté alimentaire de « La Via Campesina » rompt avec cette logique, y compris en Suisse, grâce à une initiative populaire.
L’initiative du PDC sur la fiscalité des couples: complètement à côté de la plaque
L’initiative « Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage » coûterait une fortune, sans pour autant profiter aux familles qui en ont le plus besoin. Seuls 80’000 ménages sur les 4 millions que compte notre pays verraient leurs impôts diminuer, soit 2,5% de la population. Veut-on vraiment dépenser 2,3 milliards de francs par an pour des ménages dont le revenu dépasse 190’000 francs? La réponse est clairement NON.
Les premiers couloirs humanitaires s’ouvrent vers l’Italie
Face à la tragédie des migrant-e-s en Méditerranée, la Fédération des églises protestantes en Italie et le mouvement catholique Sant’Egidio, en partenariat avec l’Etat italien, sont en train de mettre sur pied des couloirs humanitaires. L’opération a débuté la semaine passée au Liban.
Les réformes intérieures sont aussi possibles sans la bénédiction de l’UE
Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui d’investir, entre 2017 et 2020, 100 millions de francs dans un programme spécial pour la formation des médecins. Le PS salue cette décision. Cette augmentation des moyens réduit notre dépendance aux forces de travail spécialisées en provenance de l’étranger et contribue à la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse. Cela démontre que la Suisse peut et doit entamer les réformes intérieures nécessaires, sans attendre le résultat de négociations s’inscrivant dans la durée avec l’UE à propos des contingents ou des clauses de sauvegarde.
Hommage à Jean-Noël et Georgie
Le décès de Jean-Noël Rey et Georgie Lamon dans un attentat terroriste au Burkina Faso nous a bouleversé. Toute leur vie, les deux hommes se sont engagés pour construire un monde meilleur – pas à pas, sans pathos et sans naïveté. C’est d’ailleurs pour inaugurer la nouvelle cantine d’une école qu’ils se trouvaient à Ouagadougou, un projet qui illustre parfaitement leur engagement et leur détermination à mettre de l’humanité dans tout. Ils étaient des utopistes pragmatiques, des idéalistes avec les pieds sur terre, de ceux qui se battent pour ceux qui ne peuvent pas se battre.
Le séminaire du Groupe socialiste sous le signe de l’Europe et des finances
Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales se retrouve ce week-end à Aarau pour son séminaire annuel. Ce vendredi, l’attention sera portée sur la politique européenne. En présence d’invité-e-s et d’expert-e-s venant de Suisse, comme de l’étranger, le Groupe socialiste discutera des relations qu’entretient la Suisse avec l’Union européenne : comment peut-on s’assurer du maintien de la voie bilatérale et comment peut-on développer la suite de nos relations avec l’Europe ? Dans la deuxième partie, demain samedi, le Groupe socialiste se consacrera à la politique financière et plus particulièrement au programme de démantèlement ou « programme de stabilisation 2017-2019 ».