Un an après le choc du franc, la BNS a besoin d’objectifs clairs

Un an après la suppression du cours-plancher avec l’euro, les conséquences en sont de plus en plus dramatiques : hier, Alstom a annoncé la suppression de 1300 postes en Suisse. La conjoncture a été étouffée par la BNS. Pour les travailleuses et travailleurs, la décision dévastatrice de la BNS a augmenté les risques de pertes d’emplois, conduit à des réductions salariales ou encore imposé du chômage partiel. C’est pourquoi le PS exige que les objectifs de la BNS soient précisés : pour le PS, un nombre élevé de places de travail, un cours du change stable et le maintien du pouvoir d’achat font partie intégrante de « l’intérêt général du pays ». Ainsi, les procès-verbaux de la BNS doivent être rendus publics, afin d’améliorer la transparence et la lisibilité de ses décisions.

La faim comme cause de migration. Que fait la Suisse ?

La famine catastrophique que connaît actuellement la Syrie et les images de femmes, hommes et enfants affamés qui nous proviennent de cette région ont braqué à nouveau l’attention de l’opinion publique sur la question de la faim dans le monde. Les personnes quittant leur pays et cherchant refuge ailleurs ne sont pas seulement exposées à la faim et à la malnutrition durant leur errance : selon le UNHCR, c’est le manque de nourriture lui-même qui est de plus en plus responsable des mouvements de population.

Arabie saoudite : exemple frappant de l’hypocrisie des ministres PLR en matière de politique étrangère

L’hypocrisie des dirigeants PLR de notre pays est sans vergogne. Tout particulièrement en matière de politique étrangère. Ainsi, le chef du DFAE, Didier Burkhalter, ne se presse aucunement de passer de la parole aux actes lorsque le comportement d’un Etat dépasse les limites acceptables. Et ce, alors même qu’il souligne sans discontinuer aux dirigeants de la planète, comme aux jeunes Suisses et d’ailleurs, les priorités du Conseil fédéral en matière de politique étrangère internationale : le respect du droit international, la promotion de la paix, la sécurité collective, la protection des défenseurs des droits humains et, non des moindres, l’éradication de la peine de mort.

Non à l’attaque de l’UDC contre notre Etat de droit

« L’initiative de mise en œuvre » de l’UDC, sur laquelle la population se prononcera le 28 février 2016, est une attaque frontale à notre Etat de droit et à nos institutions. Elle viole le principe de la séparation des pouvoirs, prive le parlement démocratiquement élu de certaines de ses prérogatives et remet en question tant les droits fondamentaux que les droits humains. L’UDC utilise les droits populaires comme un pur instrument de campagne électorale. Le PS, les Verts, la Jeunesse socialiste, les Jeunes Verts, Unia, Solidarité sans frontières, FIMM, ECAP et l’Union syndicale suisse ont formé le « Comité pour l’Etat de droit – NON à l’initiative de mise en œuvre », afin de combattre ensemble cette initiative antidémocratique.

L’UDC et le PLR provoquent une hausse des primes

La majorité de droite au Conseil national a sabordé, par 97 voix contre 96, le gel des admissions de nouveaux médecins dans le domaine ambulatoire. Avec cette décision, l’UDC et le PLR portent préjudice aux patientes et patients. Si un nombre illimité de cabinets voit le jour, les primes vont massivement augmenter. L’intention de l’UDC et du PLR est aussi claire que perfide : ils pourront ainsi utiliser l’explosion des primes, qu’ils auront eux-mêmes provoquée, pour exiger la levée de l’obligation de contracter. Ils pourront enfin réaliser un des vœux les plus chers de leurs généreux sponsors, assureurs de leur état, et ce aux dépends des patient-e-s.

La clause de sauvegarde est un placébo

La clause de sauvegarde n’est qu’un placebo sans impact réel. Ce que le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui comme mesures d’accompagnement à la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse (IIM) est loin d’être suffisant. Et c’est sans parler de l’initiative contre la pénurie de personnel qualifié du conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, qui n’a pour l’instant abouti à rien d’autre que de vagues intentions et des tables rondes. Le PS exige des mesures tangibles pour lutter contre la pression sur les salaires et le chômage. La pénurie de logements et l’augmentation des loyers appellent également une réaction. Pour le PS, ces réformes de politique intérieure doivent impérativement être liées à la mise en œuvre légale de l’IIM. Il s’agit du seul moyen pour parvenir à une application socialement adaptée et acceptable pour la population.

Budget de la Confédération : un compromis boiteux qui ne réjouit que les paysans

Au Conseil national, le PS a aujourd’hui approuvé, en serrant les dents, le compromis de la conférence de conciliation. Pour la conseillère nationale (TI) Marina Carobbio Guscetti, la plus grosse critique concerne l’augmentation de 90 millions pour les subventions à l’agriculture : « le problème est simple : les mêmes milieux qui souhaitent à cor et à cri à une politique d’austérité et de démantèlement, ne cessent d’augmenter les moyens dans le domaine de l’agriculture ». Toutefois, ce compromis a permis d’écarter les propositions irresponsables de l’UDC et du PLR exigeant des coupes forfaitaires transversales.

La Suisse doit passer aux actes pour appliquer l’Agenda 2030 de l’ONU

Le Groupe socialiste déposera un paquet de cinq interventions pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de développement durable de l’ONU. Pour le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga et ses cosignataires, « la Suisse, comme tous les Etats, s’est engagée à faire reculer la pauvreté et à favoriser le développement durable. Ces objectifs doivent maintenant être mis en pratique, financés et évalués aussi par notre pays. » En outre, le Groupe socialiste a élu cet après-midi à sa Vice-présidence Nadine Masshardt et Cédric Wermuth.

RIE III: sans compensation des pertes fiscales, un référendum sera lancé

Le PS ne soutiendra pas la réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) si le Conseil des Etats s’en tient à la proposition de sa Commission. Dans la situation financière actuelle de la Confédération, alors que toutes sortes de prestations à la population sont supprimées année après année, il est inacceptable que l’on accorde de nouveaux cadeaux fiscaux de plusieurs milliards. A moins que des mesures concrètes de compensation des pertes fiscales par les entreprises et les actionnaires ne soient fixées, le PS se battra contre la RIE III.

Bonne nouvelle pour les réformes des retraites et du domaine de l’asile

Pour les assurances sociales, il s’agit d’une très bonne nouvelle qu’Alain Berset reste en poste au Département de l’intérieur (DFI). La réforme de la prévoyance 2020, le plus important dossier de cette prochaine législature, poursuivra ainsi sa route en de bonnes mains. Il est également réjouissant que la réforme de l’asile, la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse ou l’égalité salariale soient des dossiers menés par le Département de justice et police (DFJP) de Simonetta Sommaruga. Le PS attend du nouveau ministre des finances qu’il poursuive sur la voie ouverte par Eveline Widmer-Schlumpf au DFF, sans pour autant avantager la défense.

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Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
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