Raison de plus !

Ne nous faisons pas d’illusions. La législature qui débute s’annonce difficile pour le PS. Nos principaux alliés au parlement ont subi d’importants revers. Les possibilités de développer nos valeurs seront rares. Cela est valable tant pour notre Groupe parlementaire que pour nos représentant-e-s au Conseil fédéral. Economiesuisse et le lobby agricole ont désormais une majorité absolue et le parlement se transforme en pays de cocagne pour les défenseurs des intérêts particuliers.

Une obligation de résultat

Le maintien du score du PS en moyenne suisse ne doit pas nous aveugler : les nationalistes sortent nettement renforcés des élections. Globalement, les forces de progrès se sont affaiblies. Cette constellation difficile marquera la prochaine législature au Conseil national. Pour autant, elle ne nous autorise pas à baisser les bras, ni à renoncer à notre marque de fabrique : l’obligation de résultat.

Plaidoyer pour un congé parental

Bien que minimaliste, l’initiative parlementaire du Conseiller national PDC Martin Candinas pour deux semaines de congé paternité n’a pas passé la rampe de la Commission pour la sécurité sociale et […]

Nouvelle loi sur le renseignement (LRens) : pourquoi le référendum ?

Les terroristes gagnent lorsqu’ils parviennent à nous faire abandonner nos principes démocratiques au nom de la « lutte contre le terrorisme ». Cette « lutte » nous fait en effet jeter par-dessus bord bon nombre de principes que nous croyions intangibles, mais sans guère de résultats… à part une augmentation de la peur du terrorisme. Une peur qui appelle souvent de nouvelles restrictions de nos libertés. Les Etats-Unis sont-ils plus sûrs grâce au « patriot act » ? Il est permis d’en douter.

Le congé paternité souffre de sérieux retards

Les sondages le démontrent : la population plébiscite largement un congé paternité. Pourtant, la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) a rejeté la variante minimaliste proposant deux semaines de congé paternité. Pour la conseillère aux Etats (GE), Liliane Maury Pasquier, « la CSSS-E fait l’autruche, le congé paternité répond pourtant à un double besoin. D’une part les parents, les mères comme les pères, veulent consacrer plus de temps à leurs enfants. D’autre part, l’économie est demandeuse de solutions permettant de mieux concilier vies professionnelle et familiale ».

Le 8 novembre : votez femmes et pour les femmes

Les élections fédérales du 18 octobre ont dessiné un nouveau visage pour le Parlement. Malgré une légère augmentation du nombre de femmes élues au Conseil national, le virage pris à […]

Respect de la collégialité et de l’Etat de droit comme condition préalable

Suite à l’annonce de la démission d’Eveline Widmer-Schlumpf, le PS n’auditionnera que les candidat-e-s à même d’intégrer un collège gouvernemental et engagé-e-s sans équivoque sur le dossier des bilatérales, de la CEDH et du droit fondamental à l’asile. Il appartient aux partis du centre de décider s’ils présenteront une candidature à l’élection Conseil fédéral du 9 décembre prochain.

Le lobby des assureurs torpille la surveillance des caisses

En outrepassant de fait leurs compétences, les membres de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) ont décidé de vider de sa substance l’Ordonnance sur la surveillance de l’assurance-maladie (OSAMal). Ceci représente un véritable scandale démocratique, l’édiction des règlements étant de la responsabilité du Conseil fédéral. Le contenu de l’ordonnance, qui permet aux caisses de continuer à s’asseoir bien confortablement et à l’abri des regards sur les réserves des assuré-e-s ainsi qu’à fixer les primes obligatoires comme bon leur semble, est également un véritable scandale. La Confédération et les assuré-e-s, qui financent pourtant ce système, resteront dans un brouillard complet. La loi sur la surveillance adoptée par le Parlement, pourtant partie d’une noble intention, n’est désormais plus qu’une coquille vide.

Le PS soutient le référendum contre la loi sur le renseignement

Le Comité directeur (CD) du PS Suisse a décidé, lors d’une rencontre aujourd’hui, de soutenir le référendum contre la loi sur le renseignement (LRens). « La LRens ouvre la porte à des violations disproportionnées de la sphère privée des habitant-e-s », affirme le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga. Il fait également part de grands doutes quant à la fiabilité des services de renseignement : « Le potentiel d’abus est grand. Au cours des dernières années, le service de renseignement s’est montré, à plusieurs occasions, incompétent et incapable de se fixer des objectifs clairs ».

Programme d’austérité : coopération au développement dépouillée, armée renforcée

Le programme d’austérité présenté aujourd’hui par le Conseil fédéral propose une définition totalement erronée des priorités. Alors que plus de 1,5 milliard sera économisé sur le dos de la formation, du domaine social ou encore dans la coopération internationale, l’armée bénéficiera d’une manne supplémentaire. Pour la conseillère nationale (TI) et vice-présidente du PS, Marina Carobbio, « le PS ne peut accepter ces programmes de démantèlement à sens unique. Chaque franc alloué à l’aide au développement ou à la formation est un investissement, pas une charge. Economiser dans ces domaines-là est économiquement inconscient et digne d’une politique à court terme ».

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Questions fréquentes

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  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

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