Le PS confirmé comme la principale voix de la Suisse ouverte et progressiste

Ce soir, après cette journée d’élections, le PS rit d’un œil et pleure de l’autre. « Au Conseil des Etats, les forces progressistes conservent clairement leur majorité. La belle élection de Daniel Jositsch à Zurich est représentative des bons résultats du PS au Conseil des Etats », affirme le président du PS, Christian Levrat. Au Conseil national, le PS est resté stable en matière de pourcentage, bien qu’il ait perdu quelques sièges. « Nous sommes de retour à un partage des forces équivalent à celui de 2007. La droite a été en mesure de compenser les pertes qu’elle avait subies il y a quatre ans», ajoute Christian Levrat.

Objectif atteint : 100’000 dialogues téléphoniques menés par le PS

Le PS est le premier parti de Suisse à avoir procédé de manière conséquente à des entretiens téléphoniques personnalisés avec les électrices et électeurs. Le PS ne possède pas les millions qui permettent à d’autres partis de couvrir la Suisse d’affiches et autres publicités. A contrario, nombre de personnes croient sincèrement aux valeurs défendues par le Parti socialiste ; des valeurs pour une Suisse plus ouverte et plus solidaire. Ainsi, ce ne sont pas moins de 3’500 membres du PS qui sont entré-e-s en contact avec les électrices et électeurs au cours des dernières semaines, lors de 550 événements organisés et depuis plus d’une centaine de lieux différents.

Pas de protection pour les fraudeurs fiscaux

La majorité de la Commission de l’économie et des redevances (CER-N) rejette l’initiative « Oui à la protection de la sphère privée » par 13 voix contre 9 et 2 abstentions. Pour Ada Marra, conseillère nationale (VD), « l’initiative Matter – du nom du conseiller national UDC, également banquier privé – ne se contente pas de protéger les fraudeurs fiscaux ; elle invite formellement à la pratique de la fraude fiscale. Cette initiative tue dans l’œuf toute lutte en faveur d’une place financière propre ». Affaiblir les poursuites à l’encontre des fraudeurs représenterait une véritable gifle pour tous les citoyen-ne-s qui paient honnêtement leurs impôts. De plus, l’initiative se met totalement en porte-à-faux dans le paysage international. Il est inconcevable que la Suisse réintègre une liste noire. Enfin, il est étonnant de constater que d’éminents membres du PLR, tels que l’actuelle présidente du Groupe parlementaire, Gabi Huber, le vice-président Christian Lüscher ou l’ancien président Fulvio Pelli, sont également à la co-présidence de l’initiative.

Enfin une meilleure protection des femmes contre la violence domestique

Le PS soutient le Conseil fédéral dans les efforts qu’il a entrepris afin de prévenir la violence domestique. Avec l’adoption de la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe, la Suisse contribue à établir des normes à l’échelle européenne pour la protection des femmes et des filles contre la violence domestique. Il convient aussi de saluer les ajustements du droit pénal et civil suisse. Les victimes sont dorénavant mieux protégées contre les agressions et moins mises sous pression dans les procédures judiciaires.

Grâce au PS, la place financière suisse sort renforcée de la dernière législature

La place financière helvétique est devenue plus transparente durant cette dernière législature. Et le PS y est pour beaucoup. Ce bilan positif a été couronné ce matin par l’adoption par le Conseil national de la séparation des activités bancaires, ainsi que par le vote du Conseil des Etats en faveur du blocage et de la restitution des avoirs illégalement acquis par des potentats. Ces deux réussites sont le fruit de propositions du PS. De plus, la plus importante réforme du marché financier des quatre dernières années est certainement la fin de la protection des fraudeurs fiscaux, à l’occasion de l’introduction de l’échange automatique d’informations (EAI) avec divers pays. Après les élections, il faudra encore s’attaquer aux dossiers du blanchiment d’argent, du négoce des matières premières et de la fraude fiscale à l’intérieur même du pays.

Pour limiter la hausse des primes et une concurrence coûteuse et stérile

Et c’est encore une fois la même vieille histoire qui se répète. Un an après le vote sur l’initiative pour une caisse publique, les primes augmentent massivement. « Une famille de quatre personnes verra sa facture augmenter en moyenne de plusieurs centaines de francs. La limite du supportable est largement dépassée », dénonce la conseillère nationale (TI) Marina Carobbio. En réponse à cette situation intenable, le PS veut limiter le fardeau des primes-maladie à 10% du revenu des ménages. Afin de ralentir la croissance des coûts, les hôpitaux doivent impérativement cesser leur « course » aux équipements de pointe. La concurrence conduit à une augmentation du volume des prestations et fait grimper les coûts de la santé, et donc les primes-maladie. Pour cette raison, le PS exige qu’un terme soit mis à la privatisation et à la dérégulation du secteur hospitalier.

Coupes dans l’aide sociale : arbitraires et mesquines

Le PS ne peut que rejeter fermement le démantèlement de l’aide sociale annoncé aujourd’hui par la Conférence des directeur-trice-s cantonaux des affaires sociales (CDAS) et la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS). Pour Jean-François Steiert, conseiller national (FR), « l’aide sociale est le dernier filet de sécurité sociale. Si la définition des besoins élémentaires est revue à la baisse, les bénéficiaires ne subiront que plus de stigmatisation, d’exclusion et de difficultés à réintégrer le monde du travail ». Afin d’enrayer la concurrence négative menée par les communes, le PS exige une loi-cadre nationale, des standards minimaux, ainsi qu’une compensation des charges.

Sortie du nucléaire : le plus tôt sera le mieux

Deux rapports réalisés à la demande du PS montrent que les demandes d’indemnisation des exploitants de centrales nucléaires sont un véritable coup de poker. L’introduction d’une durée de vie légale n’entraînerait pas de pertes supplémentaires pour les exploitants de centrales nucléaires autres que celles qui étaient de toute manière prévues depuis longtemps déjà, étant donné l’âge très avancé du parc nucléaire helvétique. Ainsi, l’Etat ne doit prévoir aucun dédommagement. De plus, les prix actuels du marché sont si bas que les centrales nucléaires ne peuvent même plus couvrir leurs coûts d’exploitation. Les arguments économiques s’ajoutent donc à la longue liste des raisons plaidant en faveur d’une fermeture rapide des archaïques centrales nucléaires suisses.

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