Le PS60+ défend un droit au travail après 50 ans
La peur de perdre son emploi est, à juste titre, très répandue chez les travailleur-euse-s âgé-e-s. Le taux de chômage des personnes ayant entre 55 et 65 ans a en effet doublé durant la dernière décennie. Lors de sa rencontre automnale à Soleure, le PS60+ a fermement condamné la discrimination des salarié-e-s âgé-e-s. Afin d’y remédier, l’organisation défend la mise en place d’un droit au travail à partir de 50 ans ainsi qu’une extension des prestations de l’assurance-chômage. Le financement de ces mesures se ferait au travers d’une contribution de solidarité dont s’acquitteraient les entreprises qui emploient trop peu de salarié-e-s âgé-e-s.
Le Conseil fédéral va enfin de l’avant en matière de conciliation entre vies familiale et professionnelle
Le PS salue sans réserve la décision du Conseil fédéral de mettre à disposition 100 millions de francs en faveur des écoles à horaire continu. Ces écoles promeuvent l’égalité des chances et permettent aux parents de rester dans le monde du travail. « Nous faisons enfin un pas en avant en matière de conciliation entre vies familiale et professionnelle », se réjouit la conseillère nationale (FR) Valérie Piller Carrard. « Personne ne devrait avoir à choisir entre sa carrière professionnelle et la garde de ses enfants ».
La réponse du Conseil fédéral à la crise migratoire mondiale est bien trop timide
Soixante millions de personnes sont aujourd’hui sur les chemins de l’exil, dont seule une petite minorité tente de rejoindre l’Europe. Notre planète n’a jamais compté autant de réfugié-e-s depuis la Seconde Guerre mondiale. La réponse du Conseil fédéral à cette situation exceptionnelle est trop timide et trop peu généreuse. « Alors même que les appels à l’aide proviennent de toutes parts et que de multiples organisations tirent la sonnette d’alarme, le Conseil fédéral articule le chiffre de 70 millions de francs d’aide… C’est bien trop peu ! », regrette le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga. En matière d’accueil de réfugié-e-s, la Suisse doit également faire beaucoup plus.
«Prévoyance vieillesse 2020»: les Femmes socialistes gardent le cap de l’opposition constructive et refusent l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes
Après le débat au Conseil des Etats qui vient de se terminer, le projet de réforme général de nos retraites peut être salué quant à son ambition de consolider durablement […]
Une stratégie de l’argent propre pour une place financière plus transparente
Le Conseil national a enterré aujourd’hui le secret bancaire pour les client-e-s étranger-ère-s. Avec l’introduction de l’échange automatique d’informations (EAI), la Suisse a vécu en tant que plaque tournante de la fraude fiscale internationale. « Le temps des listes grise et noire est révolu. La place financière helvétique n’a un avenir qu’au travers de plus de transparence et d’une mise en conformité fiscale », se réjouit la conseillère nationale (VD) Ada Marra.
Le Groupe socialiste soutient la réforme « prévoyance vieillesse 2020 »
« La décision du Conseil des États de renforcer l’AVS est la pierre angulaire de cette réforme. Voilà 20 ans que les rentes du 1er pilier n’avaient plus augmenté. Le rehaussement prévu de 70 francs par mois profitera prioritairement aux petits et moyens revenus. » C’est suite à ce succès partiel que Liliane Maury Pasquier, conseillère aux États (GE), a pu expliquer la décision de la délégation socialiste au Conseil des États sur la question de la réforme de la prévoyance vieillesse 2020. Le PS ne soutient pas telles quells l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes et à la baisse du taux de conversion du deuxième pilier. Le bilan final indique malgré tout une réforme à même de trouver une majorité en votation populaire.
La question des réfugié-e-s nécessite une réponse européenne
La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, prend part aujourd’hui à une rencontre des ministres de l’intérieur de l’Union européenne à Bruxelles. Le PS est sur la même ligne que sa conseillère fédérale : l’actuelle vague de réfugié-e-s ne peut être assumée que dans le cadre d’une politique européenne coordonnée et globale. Pour Cesla Amarelle, conseillère nationale (VD), « la Suisse doit prendre ses responsabilités et participer à la clef de répartition européenne. Les Etats européens doivent se mettre d’accord sur des standards minimaux pour l’accueil et l’hébergement des réfugié-e-s. Ils doivent également mettre en place des couloirs sécurisés et légaux. C’est pourquoi nous soutenons la réintroduction des demandes d’asile dans les ambassades, au niveau européen ».
Le PS célèbre une Suisse ouverte, sociale et progressiste
Le PS incarne, comme aucun autre parti, une Suisse de l’ouverture, de l’égalité et du progrès social. « Des salaires décents, des logements abordables et un renforcement des rentes AVS profiteraient à toutes et tous, sans privilèges », a déclaré aujourd’hui le président du PS Suisse lors d’un rassemblement national à Turgi, en Argovie. « Afin de pouvoir renforcer cette Suisse ouverte et sociale, le PS doit dépasser la barre des 20% lors des élections fédérales. Bien que les autres partis aient des millions pour faire campagne, nous croyons en ces 20%, parce que nous, nous avons les militant-e-s ! ».
La Suisse doit réagir face à la violence du gouvernement turc
La campagne sanglante du président turc Recep Tayyip Erdogan augmente le risque de voir éclater une nouvelle guerre aux portes de l’Europe. La crise ukrainienne a montré à la communauté internationale la nécessité d’intervenir avant l’embrasement d’un conflit et de tout faire pour empêcher une escalade de la violence. Le conseiller national (GE) Carlo Sommaruga, ainsi que le président du PS Migrant-e-s et député bâlois Mustafa Atici, se sont entretenus avec le conseiller fédéral Didier Burkhalter aujourd’hui même. Ils lui ont demandé de prendre des mesures contre les va-t-en-guerre d’Ankara et de faire tout son possible pour soutenir les forces œuvrant pour paix en Turquie.
socialistes N° 76
septembre 2015
Enfin une réforme qui améliore le système d’asile
La restructuration du domaine de l’asile est à présent sous toit, grâce à la majorité constructive du Conseil national. « Voilà enfin une réforme de l’asile qui a du sens », se réjouit la conseillère nationale (VD) Cesla Amarelle. « A l’avenir, les procédures d’asile seront plus courtes et, grâce au droit à un conseil juridique gratuit, plus justes ». Un seul parti s’est opposé à cette amélioration des procédures d’asile. Cette droite dure, qui fait feu de tout bois, est manifestement plus soucieuse de soigner sa campagne électorale xénophobe que de trouver des solutions dans l’intérêt du pays et des personnes concernées.
Protéger les places de travail suite à la crise du franc
La surévaluation du franc continue de menacer des centaines de PME et des milliers d’emplois. Elle peut conduire à une désindustrialisation avec, à long terme, de graves conséquences économiques pour la Suisse. Dans le même temps, la direction de la Banque nationale suisse (BNS) se cache derrière « l’indépendance de la BNS », poussant ainsi le ministre de l’économie à l’inaction. Pour Roger Nordmann, vice-président du Groupe socialiste, « si nous continuons à attendre jusqu’à ce que les gens aient perdu leur emploi, il sera alors trop tard pour agir ». C’est pourquoi le PS inscrira la crise du franc à l’ordre du jour de la session d’automne, au travers d’une interpellation urgente.