Qui travaille contre la redevance travaille contre la Suisse romande !
Pour qu’une démocratie puisse vivre et exister, il faut qu’elle ait des espaces pour s’exprimer. Et que la population puisse se faire une opinion. C’est d’autant plus important dans un pays comme la Suisse composée de quatre régions linguistiques et de cultures différentes. Nous avons besoin de médias pour faire vivre le débat, pour faire connaître la production culturelle, pour donner le pouls du pays.
Plus de cohérence et moins de souffrance : oui à la modification de l’article constitutionnel sur la procréation médicalement assistée !
La médecine de la reproduction permet aujourd’hui de détecter sur un embryon d’éventuelles maladies génétiques et anomalies chromosomiques (dont la plus connue est la trisomie 21). Ces diagnostics sont actuellement autorisés lors de contrôles prénataux, en cours de grossesse. Il est médicalement possible d’effectuer ce même type de diagnostics sur des embryons quelques jours après une fécondation in vitro, avant qu’ils soient implantés. C’est ce qu’on appelle le diagnostic préimplantatoire (DPI). Ce diagnostic est, pour l’instant, interdit en Suisse mais autorisé dans la plupart des pays européens.
L’AVS a besoin de notre soutien !
L’AVS est solide, mais aura besoin d’un financement supplémentaire à moyen terme. Et là, deux options s’offriront à nous : augmenter l’âge de la retraite et baisser les rentes comme l’exigent la droite et les milieux économiques, ou alors taxer la petite minorité de privilégié-e-s qui ont la chance d’hériter de plus de 2 millions de francs (moins de 2% des contribuables), comme le préconise l’initiative « Imposer les successions de plusieurs millions pour financer notre AVS ».
OUI aux bourses d’études – OUI à l’égalité des chances
Le système actuel des bourses d’études de notre pays peut être défini par deux adjectifs : « insuffisant » et « inégal ».
RIE III : le Conseil fédéral risque le référendum
La troisième réforme de l’imposition des entreprises (RIE III), présentée aujourd’hui par le Conseil fédéral, n’est tout simplement pas acceptable en l’état. « Alors que l’on parle à tout-va d’économies, la RIE III menace de creuser un trou de plus de 1,3 milliard de francs dans les caisses de la Confédération », dénonce le président du PS et conseiller aux Etats (FR) Christian Levrat. « Ce paquet n’est rien d’autre qu’un cadeau à l’intention des entreprises et des multinationales ; un cadeau dont la facture sera adressée aux contribuables ». En négligeant l’aspect de la création de nouvelles recettes, le projet RIE III n’est plus du tout équilibré. Si le Parlement ne corrige pas le tir, le PS lancera un référendum.
Les salarié-e-s âgé-e-s sont le dernier souci de la droite
Aujourd’hui, le Conseil national a refusé de déclarer urgente une interpellation socialiste réclamant une meilleure protection des travailleur-euse-s âgé-e-s. Les élu-e-s bourgeois-e-s ont donc décidé d’ignorer ce grave problème. « A l’époque, le licenciement des salarié-e-s âgé-e-s n’avait pas cours en Suisse. Les choses ont bien changé depuis et il est scandaleux que des personnes de plus de 50 ans aient à craindre pour leur emploi », dénonce le vice-président du Groupe socialiste, le conseiller national (VD) Roger Nordmann. De plus, le comportement du PLR laisse dubitatif. Alors que dimanche dernier, le parti inondait la presse de publicités dénonçant les propositions du PS en matière de protection des salarié-e-s âgé-e-s ; il refuse, quatre jours plus tard, qu’une quelconque discussion ait lieu au Parlement.
Quatre milliards pour l’AVS ! Taxer les successions et non le travail ou les consommateurs
Le PS a pris connaissance du sondage relatif aux votations du 14 juin et diffusé aujourd’hui par l’institut GfS. Il est difficile de comprendre pourquoi l’initiative sur les successions ne rassemble pas plus de soutien, alors même que 98% de la population en profiteraient et qu’elle rapporterait quatre milliards à l’AVS. La LRTV se trouve quant à elle sur le ballant. Malgré les arguments polémiques avancés par l’USAM, le PS reste convaincu que les arguments rationnels, en faveur de cet objet, finiront par l’emporter : la révision baissera la redevance à 400 francs par ménage, tout en renforçant le soutien aux minorités linguistiques et, partant, la cohésion nationale.
La culture a gagné !
« Aujourd’hui, la culture a gagné », s’est réjoui Jean-François Steiert lors de l’acceptation au Conseil national du « message culture 2016-2020 ». « Les langues, la musique, les traditions et l’art ; c’est tout cela qui fait la Suisse. Aujourd’hui, le Conseil national a lancé un signal clairement positif en matière de cohésion sociale et contre les politiques d’austérité », commente le conseiller national fribourgeois. Le PS tient à souligner que le « message culture » comporte, pour la première fois, un cadre conceptuel général sur le financement de la promotion culturelle.
Protection des salarié-e-s âgé-e-s: place à l’action !
Le PLR est-il vraiment sérieux dans ses déclarations au sujet de la protection des salarié-e-s âgé-e-s ? Le PS lui donne la possibilité de prouver qu’il est prêt à traduire dans la réalité les promesses faites dans les publicités parues dans la presse dominicale. Si le PLR propose d’améliorer la situation des salarié-e-s de plus de 50 ans, il devrait appuyer l’interpellation urgente du PS, qui sera déposée demain. Le PS veut connaître la position du Conseil fédéral au sujet des mesures suivantes: renforcement de la protection contre les licenciements ; promotion de la formation continue ; introduction d’une rente-pont et interdiction de la discrimination des salarié-e-s âgé-e-s.
La Suisse n’est pas un eldorado pour l’argent illégal des potentats
Sous l’impulsion du PS, la Commission des affaires juridiques du Conseil national (CAJ-N) a adopté une nouvelle loi, visant à rendre aux populations concernées, l’argent acquis illégalement par certains dirigeants étrangers. Pour la conseillère nationale (FR) Ursula Schneider Schüttel, « la loi donne les bases légales nécessaires pour un blocage et une restitution de l’argent illégalement acquis, alors que le Conseil fédéral devait alors activer le droit d’urgence. Cette loi renforce la démocratie et le développement, dans les pays où règnent des potentats autocratiques. Cela permet également de faire un pas supplémentaire vers une place financière propre ».
Un premier pas en faveur de logements plus abordables
Le PS se réjouit que le Conseil fédéral ait pris une première mesure afin de ralentir la hausse des loyers, avec l’introduction d’une formule obligatoire de protection. Toutefois, l’obligation de faire figurer l’ancien loyer sur le bail n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. « Seule une véritable politique du logement permet d’obtenir plus d’habitations et de locaux commerciaux à des prix abordables », souligne le conseiller national (VD) Jean Christophe Schwaab. « Concrètement, cela signifie qu’il faut défendre l’expansion du logement public, une politique ciblée en matière de zones de construction et le renforcement de la protection des locataires ».
Les fraudeurs fiscaux n’ont pas besoin de protection
L’accord relatif à l’échange automatique d’informations (EAI), signé aujourd’hui avec l’Union européenne, est la pierre angulaire du combat contre la fraude fiscale. Après des décennies de lutte, le PS est enfin parvenu à faire du secret bancaire, dont seuls les fraudeurs profitaient, un élément du passé. C’est tout du moins le cas pour les client-e-s étrangers ; il est désormais temps de faire également tomber la protection des fraudeurs fiscaux indigènes. L’initiative populaire « Défendons la Suisse, inscrivons le secret bancaire dans la Constitution fédérale », mettant à mal le travail des autorités fiscales, doit impérativement être rejetée.