Scandale FIFA : il faut lutter contre la corruption dans le domaine privé
La planète entière a assisté à un nouveau scandale suisse. Pour une fois, ce n’était pas nos grandes banques qui y jouaient le rôle principal, mais la FIFA. « Le Parlement a trop longtemps fermé les yeux sur ce problème », déplore la conseillère nationale (VD) Rebecca Ruiz, qui appelle à une action plus forte contre la corruption. En outre, le statut de la FIFA, une association, doit être examiné de toute urgence.
Assurer les accords bilatéraux
Le 9 février 2014, les votant-e-s ne se sont exprimés ni sur la fin de la libre circulation des personnes, ni sur la fin des relations bilatérales avec l’Union européenne (UE). Ils se sont exprimés contre un modèle de migration, dans lequel seule l’économie prime, au mépris de l’être humain. La mise en œuvre de l’article 121a sur l’immigration doit se faire, sans pour autant conduire à la rupture des accords bilatéraux. En ce sens, l’approche du Conseil fédéral est bonne : d’abord négocier une adaptation de la libre circulation avec l’UE, avant d’introduire des contingents ou autres restrictions de manière unilatérale. En parallèle, le Conseil fédéral doit entreprendre bien plus énergiquement les réformes nécessaires en matière de politique intérieure (marché du travail et formation).
Qui paie le parlement ? Le PS appelle à une transparence totale des élus fédéraux !
L’affaire de la divulgation d’informations au Kazakhstan par une conseillère nationale PLR a montré, une nouvelle fois, l’étendue des lacunes de la sphère politique suisse en matière de transparence. « Les citoyen-ne-s ont le droit de savoir quels sont les liens d’intérêts des politicien-ne-s qui les représentent. Et surtout, par qui ils sont payé-e-s », déclare le président du Groupe socialiste, Andy Tschümperlin. Le PS a pris au mot tous les élu-e-s fédéraux qui se sont déclarés outrés par cette affaire. Dans ce sens, il a déposé une initiative parlementaire, aujourd’hui même, exigeant la déclaration des liens d’intérêt de tous les élu-e-s fédéraux. Lorsque le parlement se penchera sur ce texte, nous saurons qui souhaite réellement plus de transparence au Palais fédéral.
socialistes N° 75
mai 2015
En finir avec les déductions fiscales et passer aux chèques-enfants
Le rapport du Conseil fédéral dressant un état des lieux en matière de politique familiale est méritoire, mais trop timide. La volonté de promouvoir l’accueil extra-familial des enfants est à saluer. Cependant, le Conseil fédéral doit encore répondre à une question : comment soulager les familles aux revenus moyens ou faibles ? « Pour les familles, la question cruciale c’est de savoir combien d’argent il restera à la fin du mois », considère le conseiller national (GE), Manuel Tornare. Le PS s’engage donc à combattre l’actuel système de déductions fiscales au profit de la mise en place de chèques-enfants. Tout d’abord par voie parlementaire, puis, plus tard, à l’aide d’une éventuelle initiative populaire.
Formation en politique fiscale
Tandis que des baisses d’impôts sont accordées tout azimut, des paquets d’économies sont votés. Ceci est une réalité dans bien des communes et des cantons. Afin de contrer cette logique bourgeoise de destruction de l’Etat social, le PS a décidé de mettre sur pied un module de formation sur la fiscalité.
La classe moyenne sous pression
Suite à un postulat de Susanne Leutenegger Oberholzer, le Conseil fédéral a approuvé aujourd’hui un rapport sur la situation financière de la classe moyenne. La conseillère nationale (BS) résume ainsi : « comme nous le craignions, la classe moyenne est sous pression. Beaucoup de familles grincent des dents face à l’augmentation des primes d’assurance-maladie et les prix surfaits des produits importés. » Le PS soutient une loi stricte sur les cartels et souhaite réformer les subventions d’assurance-maladie, afin que celles-ci ne pèsent pas plus de 10% du budget des ménages.
Objectifs de législature 2015-2019 du Groupe socialiste
Renforcer les rentes, éviter les pertes fiscales, sauver les bilatérales
Le Groupe socialiste s’engagera, au cours de la prochaine législature, en faveur de trois points-clés : garantir que la réforme de la prévoyance vieillesse 2020 renforce les rentes ; se battre pour une réforme de l’imposition des entreprises III équilibrée ; et sauver les bilatérales, aux côtés des forces progressistes du parlement. La Présidence du Groupe socialiste a présenté aujourd’hui à la presse ses objectifs pour la législature 2015 – 2019.
Plus de diversité au parlement
Ce samedi, le PS Migrant-e-s a adopté son manifeste en vue des élections fédérales du 18 octobre prochain. Pour Mustafa Atici, président du PS Migrant-e-s et candidat au Conseil national (BS), « notre parlement doit aussi représenter la diversité de notre société. Les migrant-e-s composent également la Suisse et, en ce sens, doivent également faire partie de la composition du parlement ».
Septante ans de paix en Europe
L’Europe entière commémore aujourd’hui le 8 mai 1945, date de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tout comme il y a 70 ans, plusieurs sections locales du PS planteront à nouveau des «tilleuls de la paix ». Cela en signe de souvenir pour les victimes, en remerciement à ceux qui ont libéré l’Europe de la guerre et du génocide et aux institutions construites afin de rendre impossible la répétition d’une telle monstruosité.
Successions : soulager les travailleur-euse-s et renforcer les finances publiques
Le sondage GfS publié aujourd’hui montre qu’un important travail de conviction est encore nécessaire pour l’initiative sur les successions d’ici au 14 juin prochain. Corriger les mensonges et les fausses déclarations des opposant-e-s prend du temps. La vice-présidente du PS Géraldine Savary rappelle que « 98% de la population profiteront directement de cette réforme de la fiscalité successorale. Les salaires seront soulagés, les capitaux, eux seront taxés. Les entrées fédérales compenseront les impôts cantonaux, tout en renforçant l’AVS ». En ce sens, l’impôt sur les successions est l’instrument adéquat pour générer les entrées nécessaires à l’Etat pour fournir ses prestations, sans charger l’ensemble de la population.