Aides de la Confédération : la pression du PS porte ses fruits
Le Conseil fédéral progresse enfin dans les aides de la Confédération pour la crise du coronavirus – même s’il reste encore un certain nombre de lacunes. La poursuite et l’extension des versements des allocations pour perte de gains pour les indépendant-e-s et les PME montrent que les mois de travail du PS ont finalement porté leurs fruits pour les personnes touchées par la crise. Concernant les cas de rigueur, le PS a déjà exigé au printemps une augmentation des contributions à fonds perdu pour compenser la perte de revenus et couvrir les coûts fixes.
Solidarité avec les Polonaises en grève — parce que notre corps nous appartient !

Communiqué de presse des Femmes* socialistes suisses du 3 novembre 2020 Toutes les femmes doivent pouvoir disposer de leur corps librement et de manière autonome. Cela s’applique également aux décisions […]
Solidarité avec les Polonaises en grève — parce que notre corps nous appartient !
Toutes les femmes doivent pouvoir disposer de leur corps librement et de manière autonome. Cela s’applique également aux décisions relatives à la maternité. Les interruptions de grossesse doivent être autorisées, en particulier lorsqu’il existe une probabilité importante de déficience grave et irréversible ou de maladie incurable et mortelle du fœtus. Le fait que la Cour constitutionnelle polonaise considère les avortements comme contraires à la Constitution, même dans ces cas précis, est absolument inacceptable et est, à juste titre, condamné par un large mouvement de protestations qui s’étend au-delà des frontières polonaises. Les Femmes* socialistes suisses sont solidaires des femmes en grève !
Coronavirus : le Conseil fédéral doit agir rapidement pour les cas de rigueur !
Le PS n’a de cesse de chercher des solutions et de faire des propositions visant à aider les personnes et les entreprises touchées par la crise du coronavirus. Malheureusement, il n’y a toujours pas d’aides pour les cas de rigueur, car le Conseil fédéral se repose sur les cantons au lieu d’assumer lui-même certaines responsabilités. Mais la pression exercée par le PS commence à porter ses fruits : la Commission économique du Conseil national (CER-N) soutient la demande de la Commission pour la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS-N) du règlement, aussi rapide que possible, des cas de rigueur. Le Conseil fédéral doit immédiatement aborder la question des contributions à fonds perdu, afin de donner une perspective possible à des milliers d’entreprises.
Solidaires 4/2020
Socialistes N°100
Octobre 2020
Les partis bourgeois ne doivent pas abandonner les personnes touchées par la crise !
40 milliards de francs de pertes de revenus en Suisse en raison de la crise du coronavirus, des suppressions d’emplois chez Implenia et PostFinance, 100 000 emplois menacés dans la restauration : les récentes mauvaises nouvelles mettent en évidence la nécessité d’agir pour aider les entreprises et leurs employé-e-s. Le PS Suisse salue les restrictions sanitaires mises en place par le Conseil fédéral dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Il n’a cependant aucune compréhension pour l’hésitation de ce dernier en ce qui concerne les mesures de compensation économiques urgentes et appropriées pour assurer la survie des PME touchées par la crise. Le ministre de l’économie Guy Parmelin et le ministre des finances Ueli Maurer, ainsi que les partis bourgeois, qui ont jusqu’à présent abandonné de manière éhontée les petites entreprises, doivent maintenant prendre leurs responsabilités.
Bonus chez Swiss : une gifle pour le personnel
En août, la compagnie aérienne Swiss a reçu des milliards d’aide financière en raison de la crise du coronavirus. En octobre, les cadres supérieurs reçoivent des bonus ! Ce comportement est une gifle adressée directement à tous les salarié-e-s confrontés à un avenir particulièrement incertain. Le PS avait déjà demandé que l’interdiction des bonus soit incluse dans la loi, pour les entreprises qui reçoivent des prêts garantis par l’État dans le cadre de cette crise.
Michael Sorg annonce son départ du Secrétariat général du PS Suisse
Le co-secrétaire général du PS Suisse, Michael Sorg, quittera ses fonctions à fin avril 2021. Michael Sorg est au service du PS Suisse depuis 2013, dans un premier temps comme porte-parole puis, à compter de mai 2018, en qualité de co-secrétaire général avec Rebekka Wyler. « Après les succès lors des votations du 27 septembre dernier et la réussite du Congrès de samedi dernier, je pars serein », déclare Michael Sorg. « Je remercie la grande équipe du Secrétariat général et souhaite à la nouvelle Présidence du PS Suisse plein succès. »
Deuxième vague : protéger la santé – mais également prévenir les conséquences économiques et sociales
Le Conseil fédéral laisse entrevoir la possibilité de renforcer les mesures de lutte contre le coronavirus. Le PS soutient toutes les mesures sanitaires nécessaires pour contenir le virus. C’est de loin l’aide économique la plus efficace. Dans le même temps, il est de plus en plus évident que la situation économique s’aggrave avec la résurgence de la pandémie. Les salaires, les places de travail et le pouvoir d’achat doivent être garantis. Nous attendons aujourd’hui des mesures concrètes de la part du ministre de l’économie.
Le contre-projet à l’initiative d’allégement des primes n’est pas assez ambitieux
Avant la crise du coronavirus, d’innombrables ménages souffraient déjà des primes d’assurance-maladie élevées qui ont pratiquement explosé au cours des 20 dernières années par rapport aux salaires et aux rentes. Il faut se féliciter que le Conseil fédéral reconnaisse la nécessité d’agir. Cependant, le contre-projet soumis aujourd’hui à consultation au sujet de l’initiative d’allègement des primes du PS Suisse n’est pas assez ambitieux. Les préoccupations de l’initiative sont donc plus que jamais d’actualité.
René Felber s’en est allé après une vie d’engagements
Ancien conseiller fédéral socialiste, le Neuchâtelois René Felber s’en est allé hier, à l’âge de 87 ans, laissant derrière lui une vie d’engagements, de passion et surtout de partage. Enseignant de formation, René Felber portait en lui une volonté de fer, celle d’éviter à tout prix l’isolement de la Suisse sur la scène internationale.