NON aux cadeaux fiscaux de 350 millions pour les familles aisées

La majorité de droite (UDC, PLR et PDC) vend l’augmentation des déductions pour enfant de 6’500 à 10’000 francs comme un soutien aux familles. En réalité, il s’agit purement et simplement d’un cadeau fiscal de 350 millions de francs aux familles ayant de hauts revenus. Car ce ne seraient que celles et ceux qui n’en ont pas besoin qui bénéficieraient de ces déductions sur l’impôt fédéral direct. Dès demain, le PS Suisse récoltera les signatures pour le référendum contre ce cadeau fiscal inutile pour les familles aisées.
Le tour du PS, 48 heures dans toute la Suisse

Pas de justice climatiqe sans justice de genre
Article de Christiane Imsand, publié le 30 septembre 2019 sur Arcinfo Le débat climatique a-t-il un genre? C’est en tout cas l’avis des Femmes socialistes qui constatent que la révision […]
Lancement du référendum : « NON aux cadeaux fiscaux de 350 millions de francs pour les familles aisées »
Le PS lance un référendum : pas de cadeaux fiscaux aux très riches
En cette toute fin de la législature, la droite fait un cadeau fiscal scandaleux de plus de 350 millions de francs aux plus riches, en augmentant les déductions pour enfant pour les impôts fédéraux. Les bénéficiaires de cette subvention fiscale sont exclusivement des familles aisées, qui n’ont aucunement besoin d’aide. La moitié des familles n’ont rien à y gagner. Pour le PS, c’est l’extrême opposé d’une politique familiale sociale et d’une juste redistribution des richesses. Cela ne résout ni un problème familial, ni social, ni économique. C’est pourquoi le Comité directeur a décidé, à l’unanimité, de lancer le référendum.
Multinationales responsables : la droite cède au lobby de l’économie
Par crainte du vote populaire, les conseillers aux États de droite reportent la décision sur le contre-projet indirect à l’initiative pour des multinationales responsables. Le vote aura ainsi lieu après les élections. Par cette tactique de report malhonnête, ils démontrent leur soumission au lobby des multinationales et jouent la montre en période électorale, plutôt que de jouer cartes sur table.
Loi sur le CO2 : un pas important dans la bonne direction
Après que la loi sur le CO2 ait été édulcorée par la majorité de droite au Conseil national, au point d’être complètement vidée de son sens, la décision prise aujourd’hui par le Conseil des États est un pas dans la bonne direction. La Suisse doit aller de l’avant dans sa transition énergétique et en finir avec sa dépendance au pétrole. Avec son Plan Marshall pour le climat, le PS définit des mesures claires pour une sortie progressive et socialement acceptable des combustibles fossiles.
Le seuil de douleur pour les primes est depuis longtemps atteint

Au cours des 20 dernières années, les primes d’assurance-maladie ont explosé par rapport aux salaires et aux retraites. Le fait que l’augmentation des primes pour l’année prochaine, annoncée aujourd’hui, soit inférieure aux augmentations précédentes ne change rien pour les assuré-e-s. Pour beaucoup trop d’entre eux, le seuil de douleur est depuis longtemps atteint. Pour que les primes demeurent abordables, l’initiative d’allègement des primes du PS est plus que jamais nécessaire. Grâce à elle, les familles et les personnes à revenus moyens et faibles seront enfin soulagées.
Le PS veut promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie
La mondialisation et la numérisation imposent de grands défis au marché du travail suisse : les exigences imposées aux employé-e-s évoluent rapidement et les opportunités offertes aux demandeurs/euses d’emploi de plus de 50 ans se sont détériorées de manière déplorable. Dans son nouveau paquet de mesures, le PS Suisse présente des solutions concrètes pour relever ces nombreux défis. Il faut par exemple que chacune et chacun puisse avoir accès à la formation continue tout au long de sa vie professionnelle, quel que soit son âge. Les travailleurs/euses âgés ne doivent plus courir le risque de se retrouver au chômage.
Warning : les 7 projets toxiques de la droite dure
Les chroniqueurs sont certains que les élections fédérales 2019 amèneront une modification substantielle de la composition du Parlement dans un sens plus social, plus féministe et plus environnemental. Or, ce faisant, ils vendent à mon avis la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Le pouvoir des caisses maladie et des cliniques privées fait grimper les coûts
En Suisse, les primes d’assurance-maladie sont de plus en plus élevées, et pèsent toujours plus sur la population. Avec l’introduction du financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires (EFAS), la droite veut faire adopter un programme de subventions pour les assurances complémentaires et les cliniques privées. Grâce à l’EFAS, ces derniers pourront soutirer encore plus d’argent à la population avec de nouveaux modèles d’entreprise. Le PS dit non aux dictats des caisses et à l’augmentation des primes. La majorité du Groupe ne soutiendra donc pas cette stratégie de privatisation.
Le PS s’opposera par tous les moyens à l’initiative de résiliation de l’UDC
Cette initiative est dangereuse. Elle s’inscrit dans le sillage de l’initiative du 9 février 2014, mais aussi dans la logique autoritaire de la loi du plus fort, qui a conduit des personnalités comme Salvini, Trump ou Bolsonaro au pouvoir. Personne ne pensait que ces gens pourraient gagner, ils ont gagné. Tout comme l’expérience montre que ce type d’initiative peut l’emporter.