Discours du 1er mai 2018 à Fleurier (NE)

Camarades, chers amis,Premier mai : l’occasion de nous retrouver afin de mettre en avant les thèmes et les luttes que nous partageons, avec des sensibilités et des approches parfois différentes…

Discours du 1er mai 2018 à Locarno (TI)

Nel novembre 1918, 250’000 persone hanno avuto il coraggio di abbandonare il lavoro e di lottare assieme per una Svizzera più sociale, chiedendo più partecipazione politica, più sicurezza e giustizia sociale. Era lo sciopero generale del quale quest’anno festeggeremo il centesimo anniversario.

Assez de blablas : à travail égal, salaire égal !

Lorsqu’il s’agit d’égalité entre femmes et hommes, le monde politique suisse déploie moult stratagèmes pour retarder ou refuser la moindre mesure concrète. Au lieu de mettre un terme à la discrimination salariale, les élu-e-s et partis bourgeois répètent inlassablement le même laïus en s’opposant à la moindre esquisse d’avancée, malgré le fait que l’égalité figure expressément dans notre Constitution depuis 37 ans ! En ce 1er mai, des dizaines de milliers de femmes et d’hommes se rassembleront et défileront à travers toute la Suisse pour que cette injustice cesse enfin.

Attaque en règle du lobby des assurances

La loi sur le contrat d’assurance (LCA) aura 110 ans cette année ; c’est pourquoi le PS a soutenu la révision totale proposée par le Conseil fédéral en 2011. Sous pression des assureurs, la majorité de droite avait renvoyé la révision au gouvernement. En 2016, un projet de révision plus au moins équilibré a été mis en consultation. Les consommatrices et consommateurs, les compagnies d’assurances et les milieux scientifiques y avaient répondu. Finalement, le Conseil fédéral n’a pris en compte que les retours des compagnies d’assurance : in fine, cette révision est un pas en arrière.

Le PS soutient le référendum contre la surveillance disproportionnée des assuré-e-s

Le Comité directeur du PS Suisse a confirmé formellement aujourd’hui son soutien au référendum contre les pouvoirs de surveillance conférés aux détectives privés. La loi sur la surveillance des assuré-e-s octroie aux détectives privés des droits plus étendus que ceux du service de renseignement de la Confédération (SRC). Les terroristes présumés ont ainsi moins de soucis à se faire que les bénéficiaires de prestations sociales qui pourront, à l’avenir, être traqués par GPS, observés par caméras ou espionnés par des moyens d’écoute.

Responsabilité des multinationales : la commission des affaires juridiques reconnaît la nécessité d’agir

La commission des affaires juridiques du Conseil national (CAJ-N) a décidé hier de soumettre au Conseil national un contre-projet indirect à l’initiative « pour des multinationales responsables ». Le PS salue cette initiative : « Il est juste que la commission des affaires juridiques reconnaisse le besoin d’agir et fasse clairement savoir aux multinationales qu’elles doivent désormais assumer leurs responsabilités ! » estime la conseillère nationale (GE) Laurence Fehlmann Rielle.

La commission de la santé se plie devant le dictat des caisses

Le pouvoir des assurances maladie au parlement est sans limites. Elles veulent non seulement rendre le changement de franchise plus difficile, mais réclament en plus une plus forte participation des assuré-e-s aux coûts. Le lobby des caisses et la majorité bourgeoise viennent d’imposer leur vision en matière de financement des prestations ambulatoires et hospitalières. La conséquence est la perte de contrôle démocratique sur les prestations des caisses maladie, qui sont de plus en plus libres d’agir comme bon leur semble.

Discrimination salariale: stop à l’obstructionnisme !

Lors de la session de printemps, le Conseil des États a pris la décision incompréhensible de renvoyer en commission la loi sur l’égalité. Maintenant, elle doit être traitée dans les plus brefs délais. « Les hommes de droite pratiquent de l’obstructionnisme : ça suffit ! La discrimination salariale des femmes est illégale et doit enfin être combattue efficacement, et cela le plus vite possible ! » s’exclame la conseillère aux États (VD) Géraldine Savary.

Concentration des médias : les autorités de régulation laissent faire…

La concentration, la rentabilité, ainsi que les disparitions de places de travail dans le secteur médiatique, ont été l’un des thèmes politiques dominants dans la vie publique de ces derniers mois. Après la suppression massive de postes de travail au sein de l’ATS, la mainmise de Tamedia sur la Basler Zeitung (BaZ) en est l’exemple le plus récent. La Commission de la concurrence (COMCO) se réfugie, à l’instar du Conseil fédéral, derrière le fallacieux prétexte du « libre marché » pour justifier son inaction. Tous deux préfèrent fermer les yeux sur la lente disparition de la diversité médiatique, tout particulièrement au niveau local – ce qui représente une menace, et non des moindres, pour notre démocratie !

Quatre victimes d’armes à feu par semaine, c’est déjà trop ! La Suisse a besoin d’une législation d’avenir sur les armes.

Chaque année, la Suisse déplore en moyenne 200 victimes d’armes à feu. Avant le durcissement progressif de la législation sur les armes, à partir de 1999, ce chiffre était encore deux fois plus élevé ! L’adoption de la directive européenne révisée sur les armes est, dès lors, une obligation sine qua non pour la Suisse, comme l’explique le conseiller national (JU) Pierre-Alain Fridez avec clarté : « cette directive permettra la création de standards de sécurité élevés pour l’ensemble de l’espace européen, qui renforcera la lutte supranationale contre le terrorisme et d’autres formes de criminalité organisée ; elle permettra en outre une meilleure prévention des suicides et autres violences domestiques. »

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  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

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Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

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