No Billag: ce n’est pas le moment «d’envoyer un signal»

Prenez donc 2 minutes pour lire cette petite fiction, écrite par Mathias Aebischer, conseiller national bernois, qui imagine le quotidien d’un couple de retraités, M. et Mme Bernard, après que le « oui » à l’initiative « No-Billag » l’aie emporté, et que la SSR aie dû mettre la clef sous le paillasson. M. & Mme Bernard voulaient « juste envoyer un signal »; ils s’en mordent les doigts à présent …

Une cacophonie sans queue ni tête

Le Conseil fédéral, dominé par les partis bourgeois, donne une image navrante dans le dossier de la politique européenne. Tout d’abord, le conseiller fédéral PLR Didier Burkhalter avait mis en veilleuse les travaux sur l’accord-cadre institutionnel. Ensuite, la conseillère fédérale PDC Doris Leuthard lie la question, purement technique, de l’équivalence boursière avec la décision, pourtant prise il y a longtemps, de l’assentiment de la Suisse au milliard dit « de cohésion » et ce, de façon parfaitement inutile. Quelques jours plus tard, les conseillers fédéraux UDC Ueli Maurer, et PLR Johann Schneider-Amman donnent chacun un interview dans leur dos, et politisent encore davantage les négociations techniques en cours avec l’UE. Pour finir ce mauvais feuilleton, le Conseil fédéral s’étonne par la suite, lorsque l’UE perd patience, et prend elle-même des mesures de rétorsion politiques.

L’objectif est louable, mais la voie encore brumeuse

Les rentes ne doivent pas baisser. En respectant cet objectif, le Conseil fédéral a donc choisi la bonne direction avec son nouveau projet de réforme des retraites. Cependant, la manière d’atteindre cet objectif reste encore très ouverte. Il est nécessaire de clarifier les conditions que doit remplir ce nouveau modèle pour dégager une majorité : maintien du niveau des rentes, pas d’augmentation de l’âge de la retraite au-delà de 65 ans, pas d’augmentation de l’âge de la retraite des femmes sans compensations substantielles.

Contre-projet direct pour une véritable égalité dans notre société

Avec son contre-projet indirect à « l’initiative Burqa », le Conseil fédéral a choisi la bonne voie. Le PS propose quant à lui un contre-projet direct : l’égalité entre hommes et femmes dans la société doit être ancrée dans notre Constitution. Nous devons encourager activement l’égalité entre hommes et femmes, promouvoir l’intégration et améliorer la protection contre les violences domestiques. Voilà qui serait bien plus utile pour les femmes confrontées à la violence et à l’oppression qu’une interdiction de porter une burqa.

Des centaines de milliers d’assuré-e-s soumis à un soupçon généralisé

La majorité bourgeoise du Conseil des États vient de porter une lourde attaque contre l’État de droit. Elle vient d’accorder aux détectives privés mandatés par les assurances des moyens de surveillance qui outrepassent largement les limites pourtant imposées aux autorités de poursuite pénale ou au service de renseignement de la Confédération. En clair : celles et ceux qui touchent une rente AVS, AI ou chômage verront désormais leur vie privée nettement moins bien protégée face à une surveillance injustifiée que des criminels ou des suspects d’actes terroristes.

Une vieille revendication du PS exaucée : les salaires dans les anciennes régies fédérales limités à 500’000 francs par an.

Les dirigeant-e-s des CFF, de la Poste ou de Ruag ne doivent pas gagner davantage qu’un conseiller fédéral. Cette demande de longue date du PS a trouvé aujourd’hui une majorité au Conseil national. Dans toutes les entreprises dont la Confédération est soit le propriétaire principal, soit l’actionnaire majoritaire, le salaire maximal ne doit pas dépasser les 500’000 francs par an.

Une sortie réussie de l’impasse

Le PS salue la décision des initiant-e-s de retirer l’initiative RASA. Cette initiative a rempli son objectif, à savoir aider à trouver une sortie de l’impasse dans les relations avec l’Europe. La pression politique générée par l’initiative a largement participé à ce que le parlement mette en œuvre l’article 121a de la Constitution dans le sens d’une meilleure considération des demandeurs d’emploi résidants en Suisse sans pour autant mettre en danger les relations bilatérales avec l’UE.

Le Conseil fédéral s’agenouille devant le lobby du tabac

Le projet de loi sur les produits du tabac, que le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui, ne prend pas en compte, ou que de façon très insatisfaisante, la prévention et la protection de la jeunesse. Le Conseil fédéral, dominé par les partis bourgeois, s’est manifestement agenouillé devant le lobby du tabac, et a ôté presque toutes les mesures visant à améliorer la protection de la jeunesse. Ainsi, la publicité pour les produits à base de tabac continuera à être autorisée sur pratiquement tout le territoire malgré le fait que le tabac cause la mort avérée d’environ 9500 personnes en Suisse chaque année.

Félicitations, Monsieur le président

Le PS Suisse félicite chaleureusement son conseiller fédéral, Alain Berset pour sa brillante élection à la Présidence de la Confédération pour 2018. Celui-ci est membre du Conseil fédéral depuis 2012 et en charge du Département fédéral de l’intérieur (DFI) depuis lors. Son élection en qualité de président de la Confédération s’inscrit symboliquement dans le cadre des diversités culturelle et linguistique de notre pays. Alain Berset marque également une nouvelle génération politique ; à 45 ans, il devient ainsi le plus jeune président de la Confédération depuis plus de 80 ans.

Il faut tirer les leçons de la débâcle subie par la RIE III !

Aussi bien le Conseil fédéral que les partis bourgeois sont en train d’emprunter, avec le dénommé « projet fiscal 17 », la voie royale allant tout droit dans le mur, en réitérant exactement les mêmes erreurs ayant abouti à l’échec retentissant de la réforme de l’imposition des entreprises (RIE) III : trop d’exceptions, des pertes financières beaucoup trop élevées, un contre-financement bien trop maigre et trop peu de mesures visant à atténuer la concurrence fiscale intercantonale. Le PS, dans sa réponse à la consultation, a exigé qu’il soit renoncé aux instruments fiscaux inutiles ; une augmentation de l’imposition des dividendes ; des allocations familiales plus généreuses ; une réduction de la concurrence fiscale entre cantons. Enfin, il est grand temps aujourd’hui de profiter de cette occasion pour corriger les trop nombreux défauts de la RIE II.

Note : « insatisfaisant » dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique

Le PS est très critique quant à la Loi sur le CO2 que le Conseil fédéral a présentée aujourd’hui ; pour le Groupe socialiste aux Chambres fédérales, le texte est clairement insuffisant. Le PS s’en tient à son exigence de réduction des émissions de CO2 de 60 % et ce, pour l’essentiel à l’intérieur de nos frontières. La Suisse doit aussi se fixer un objectif de 0 % d’émission de CO2 sur le long terme. Aux côtés des nécessaires réductions de la pollution produite par le trafic routier et aérien et la rénovation énergétique des bâtiments, le secteur de la finance doit lui aussi prendre sa part de l’effort commun : les investissements, depuis la Suisse, qui se chiffrent en milliards, ne doivent plus être dirigés dans des branches de l’économie qui sont nocives envers le climat.

« Paradise Papers » : Combattre la corruption, la fraude fiscale et la fuite des capitaux

Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales dépose un vaste paquet d’interventions parlementaires concernant les « Paradise Papers », avec comme point central la lutte contre la corruption, la fraude fiscale et la fuite des capitaux. Le PS exige ainsi que la Suisse adopte la liste noire des paradis fiscaux. Il exige que toute la transparence soit faite sur les structures offshore. Le Groupe veut également que toute complicité d’évasion fiscale et de corruption devienne un délit pénal, y compris lorsqu’elle est exercée depuis l’étranger.

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