Le PS Migrant-e-s demande plus de droits politiques
Le PS Migrant-e-s a, lors de son Assemblée annuelle samedi dernier, adopté une résolution demandant que toute personne établie en Suisse puisse jouir de l’ensemble des droits politiques. Voilà un an que les discussions portent sur cette question, notamment dans le cadre de la campagne en cours appelant aux naturalisations. Les plus de 100 membres présents ont recommandé par ailleurs de voter OUI à la réforme de la Prévoyance vieillesse (PV) 2020, soumise au peuple cet automne. Les éléments statutaires ont également ponctué l’Assemblée : rapports et objectifs annuels ou encore élections au Comité.
Pour un partenariat solide avec l’Union européenne
La récente démission du conseiller fédéral Didier Burkhalter remet au centre du débat les relations entre la Suisse et l’Union européenne. Dans une cacophonie politique et médiatique, une direction sûre et des objectifs précis doivent être fixés. Il est plus que jamais nécessaire de revenir à l’essentiel afin que de réconcilier le peuple avec le dossier. Un partenariat solide, fondé sur une collaboration économique, sociale, culturelle et académique doit être scellé.
Aucune sanction pour les civilistes
Une motion déposée par certains membres de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-N) issus de la majorité bourgeoise de droite veut compliquer le passage du service militaire au service civil. Cette dernière propose de ne déduire plus que la moitié des jours accomplis au total à effectuer. Ceci n’est ni plus ni moins qu’une sanction totalement inappropriée. Les jeunes citoyen-ne-s qui privilégient un service utile et qui profite à la société devraient être encouragés, et non pas dissuadés.
Peu d’avancées dans la lutte pour l’égalité
Les revendications exprimées lors de la grève des femmes du 14 juin 1991, il y a un quart de siècle, demeurent plus que jamais d’actualité. Il est particulièrement nécessaire de […]
Un digne ministre des affaires étrangères annonce son retrait
Le PS regrette le retrait de Didier Burkhalter, qui a permis à la Suisse de rayonner avec dignité sur le plan international, comme le souligne le président du PS, Christian Levrat : « Didier Burkhalter s’est opposé aux coupes orchestrées dans la coopération au développement et a participé, dans le cadre de son mandat à la Présidence de l’OSCE, à la conciliation des relations avec la Russie. Il s’est par ailleurs efforcé, en politique européenne, de poursuivre le développement des relations avec l’UE ».
Chances et risques de la numérisation dans le domaine de la santé
Le Groupe socialiste aux Chambres fédérales a déposé aujourd’hui un paquet d’interventions sur la question de la numérisation dans le domaine de la santé. Il demande au Conseil fédéral d’élaborer une stratégie qui intègre le bien-être des patient-e-s, les besoins des assuré-e-s et de l’administration. Une attention particulière doit être portée sur la sécurité, dont les éventuelles failles technologiques pourraient avoir des conséquences fatales en matière de santé ou livrer les données des patient-e-s, hautement sensibles, en de mauvaises mains.
Faciliter l’intégration et permettre une vie normale
Le Conseil national souhaite modifier le statut « d’admission provisoire » pour les requérant-e-s d’asile. Cette réforme est nécessaire depuis fort longtemps et permet de lever un obstacle majeur à l’intégration. Le PS plaide pour un nouveau statut de « personne protégée », se focalisant aussi vite que possible sur une intégration réussie et permettant aux personnes concernées de vivre, comme tout un chacun, dans la « normalité ».
Climat : aujourd’hui plus que jamais
Le Conseil des États a adopté aujourd’hui la ratification de l’Accord de Paris sur le climat. Cette décision doit être saluée ! La protection du climat ne peut être abandonnée, si l’on entend laisser en héritage aux générations futures un environnement viable. La Suisse assume donc ses responsabilités en matière de protection climatique, et ce malgré la politique totalement aberrante menée par le président Trump (et partagée par l’UDC).
Le Groupe socialiste exige une décision démocratique pour l’achat d’avions de combat
Dans le cadre du programme d’armement, le Groupe socialiste aux Chambres fédérales déposera un amendement, afin de garantir que la population aura la possibilité de s’exprimer sur l’achat de nouveaux avions de combat. La décision de principe sur la commande et le financement d’avions de combat doit pouvoir être soumise à un référendum. Le PS estime par ailleurs qu’un tel achat ne doit pas impliquer une augmentation des dépenses militaires globales.
Nouvelle mouture de la RIE III encore insuffisante
Les recommandations présentées par le conseiller fédéral en charge des finances Ueli Maurer pour une nouvelle mouture de la Réforme de l’imposition des entreprises III (RIE III) ne sont pas encore convaincantes. Trop de questions restent ouvertes, la hausse de l’imposition des dividendes ne va pas assez loin, les mesures de compensations sociales ne sont pas suffisantes et la correction des erreurs de la RIE II fait tout simplement défaut. Avec cette « RIE III bis », il sera impossible de convaincre la population de la nécessité de mettre en place des allègements fiscaux chiffrés à plusieurs milliards pour les entreprises.
Seule l’initiative sur la transparence fera disparaître les zones d’ombre
Aujourd’hui, la majorité de droite bourgeoise du Conseil national a encore une fois écarté deux interventions visant à plus de transparence dans le financement politique. La population ne doit, selon eux, pas savoir qui finance les campagnes, les partis ainsi que les politicien-ne-s, ni les sommes qui se retrouvent en jeu. L’initiative sur la transparence veut précisément remédier à cette carence : la récolte de signatures se poursuit encore jusqu’à cet automne.