La réduction de la promotion militaire de la paix est un mauvais signal
Avec la réduction de la promotion de la paix de l’armée suisse au Kosovo, le Conseil fédéral envoie un mauvais signal en matière de politique extérieure : au contraire, d’avantage de coopération dans le domaine de la politique de sécurité est nécessaire en Europe face aux risques qui ne cessent d’augmenter.
Pas de révolution, mais quelques avancées
Le Conseil fédéral empoigne la révision du droit des sociétés anonymes (SA) avec de bonnes intentions ; il reste cependant sur la réserve dans les mesures concrètes. Le PS déplore le manque de règles efficaces et d’ambition, dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative contre les rémunérations abusives par exemple, sur la question particulière de l’imposition des bonus ou le développement de la participation des collaboratrices et collaborateurs. Le Conseil fédéral va par contre dans la bonne direction pour les questions des quotas de genre dans les organes dirigeants.
OUI à la 3e génération
Alors qu’ils sont nés et ont grandi en Suisse, tout comme leurs parents avant eux, que notre pays est leur patrie, ils doivent franchir les mêmes obstacles que des étrangères et étrangers de première génération. Ce scénario, qui concerne encore aujourd’hui les étrangères et étrangers de « 3e génération », doit désormais rejoindre les pages d’histoire. Des parlementaires PS, PLR, PDC, PBD, PVL, Verts et PEV ont rencontré la presse ce matin, afin de donner un signal fort en faveur de d’une facilitation de la naturalisation pour la 3e génération. La population sera appelée à se prononcer le 12 février prochain.
Assemblée des membres des Femmes* socialistes suisses
L’Assemblée des membres des Femmes* socialistes suisses s’est tenue aujourd’hui à Berne. Les quelques 60 membres ayant fait le déplacement ont élu leur comité directeur et adopté une résolution sur […]
Le Groupe socialiste pour une mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse conforme aux bilatérales
Le Groupe socialiste soutient le concept la Commission des Institutions politiques du Conseil des Etats (CIP-E) pour la mise en œuvre de l’article 121a sur l’immigration. Le concept est conforme avec l’accord sur la libre circulation des personnes et garantit le maintien des accords bilatéraux. Pour le PS, il est essentiel que le parlement prenne une décision sur cette loi d’application lors de la session d’hiver, afin que le programme de recherche Horizon 2020 puisse être poursuivi.
C’est ainsi que nous réussirons notre sortie !
Le 27 novembre prochain, il faut un OUI pour une sortie programmée du nucléaire ! Plus personne ne veut de l’énergie atomique, car elle n’est pas « seulement » dangereuse mais aussi terriblement chère et peu fiable. Seul un OUI nous permettra de stopper en 2017 le projet irresponsable d’Axpo, consistant à exploiter durablement à Beznau un réacteur bon pour la casse.
Marina Carobbio sera présentée à la Présidence du Conseil national en 2019
Le Groupe socialiste a élu Marina Carobbio pour siéger en qualité de 2e vice-présidente du Conseil national en 2017. Elle accèdera probablement à la Présidence du Conseil national en 2019 et officiera comme « première citoyenne du pays ». Le PS se réjouit que trois femmes hautement qualifiées se soient mises à disposition pour cette fonction. Le Groupe socialiste est le seul à compter plus de femmes que d’hommes et cette nomination représente un signal important.
La Suisse reste sans OGM
La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-N) a traité aujourd’hui la question du moratoire sur le génie génétique. Comme le peuple l’avait décidé en 2005, l’agriculture suisse doit rester sans OGM à l’avenir et poursuivre son engagement en faveur d’une stratégie pour des produits de qualité. Le moratoire sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) devrait être prolongé de manière indéterminée.
La justice fiscale en jeu
Contre la volonté de 22 cantons et de diverses associations et banques, la majorité de droite au sein la Commission de l’économie et des redevances du Conseil national (CER-N) a adopté un contre-projet à l’initiative sur les fraudeurs fiscaux de Thomas Matter. Cette décision tombe, malgré le fait que la sphère privée soit déjà protégée tant par la Constitution fédérale que par la loi. Cette démarche douteuse doit en fait être comprise comme une forme de tolérance en faveur des fraudeurs. Ainsi, l’UDC, le PDC et le PLR portent atteinte à la morale fiscale et nuisent à tous les honnêtes contribuables, qui devront payer pour ces pertes de recettes fiscales. Cette manière de procéder se situe dans la lignée de la maxime de droite ayant conduit à la troisième réforme de l’imposition des entreprises : les riches, les puissants et les grande entreprises sont privilégiés et le peuple, lui, doit passer à la caisse.
NON à une politique financière déraisonnable – NON à la RIE III
Nous connaissons aujourd’hui un excédent de financement, demain les prestations seront démantelées, après-demain, les impôts des grosses sociétés seront allégés. Voilà la politique menée par les partis de droite et Ueli Maurer, ministre des finances. La majorité de droite de la Commission des finances du Conseil national (CdF-N) a décidé aujourd’hui des coupes drastiques pour la période 2017 – 2020. Dans cette situation d’incertitude, il serait budgétairement fatal de faire de surcroît des cadeaux fiscaux aux grandes sociétés et actionnaires, au travers de la réforme de l’imposition des entreprises III (RIE III). Cette situation priverait les caisses de la Confédération d’au minimum 1,3 milliard de francs chaque année.
Mobilité dans l’espace public
La conférence d’automne du PS60+ était placée cette année sous le signe de la politique des transports et de l’aménagement du territoire. Environ 90 membres se sont retrouvés à Lucerne pour échanger des idées concernant la manière dont les transports publics pourraient devenir plus conviviaux et l’espace public dans les villes plus agréable à vivre.
Le nationalisme main dans la main avec la démagogie
L’élection très serrée du mégalomane, narcissique et populiste Donald Trump à la Présidence des Etats-Unis représente pour le PS Suisse un signal d’alarme, en particulier pour les droits de femmes, pour la diversité culturelle et sociétale, comme pour le multilatéralisme. Ailleurs dans le monde aussi, des démagogues élitaires remettent en question les droits humains, la protection des minorités et l’indépendance de la justice. Les socialistes doivent s’opposer fermement à cette lutte des classes de milliardaires et de puissants.