Les membres du Parti socialiste suisse élaborent les futures recettes politiques lors de l’université d’été
Depuis jeudi a lieu à Chandolin (VS) l’université d’été du PS Suisse. Près de 130 membres sont présent-e-s pour participer à des échanges politiques, des ateliers, des exposés et des discussions. Cette troisième édition de l’université permet la participation et l’implication de tous les membres, symbolisant ainsi l’attachement du PS à un fonctionnement démocratique.
Davantage de Suisse!
La Suisse a le régime de naturalisations le plus sévère d’Europe. Plus de 2 millions de personnes en Suisse ne possèdent pas le fameux passeport à croix blanche. De plus, avec la nouvelle loi sur la nationalité, les obstacles deviendront encore plus difficiles à surmonter pour les candidates et candidats dès le 1.1.2018. C’est pour cela que pour le 1er août, la PS invite toutes les citoyennes et tous les citoyens qui répondent aux critères actuels à déposer une demande de naturalisation aussi vite que possible. Nous avons besoin de plus de participation, de plus de démocratie, de plus de Suisse.
La Suisse ne peut rester les bras croisés face à la dégradation des droits humains et de la démocratie en Turquie
La situation politique en Turquie s’aggrave de jour en jour. Le gouvernement turc ignore les principes démocratiques et transforme progressivement son pays en un Etat autocratique. Le PS condamne fermement la restriction de la liberté et les violations des droits humains en Turquie, et demande au gouvernement Erdogan de mettre fin à cette dangereuse évolution. De son côté, la Suisse doit rester active, mettre à profit ses relations diplomatiques, et agir en tant que médiatrice. En revanche, nos autorités ne peuvent pas tolérer que la Turquie fasse pression sur les opposants au gouvernement en Suisse, mettant ainsi en danger la paix intérieure.
Renforcer l’AVS pour plus d’égalité homme-femme
Le rapport rendu aujourd’hui public par l’office fédéral des assurances sociales (OFAS) met en lumière l’urgence à intervenir sur l’égalité homme-femme dans le domaine des rentes vieillesse. En effet, les femmes touchent en moyenne des rentes inférieures de 37% à celles des hommes. L’OFAS rappelle que cela représente environ 20’000 francs annuels ! Au travers de son engagement en faveur de l’initiative AVSplus, le PS entend également se rapprocher de l’égalité homme-femme.
Enfin une augmentation des réductions de primes pour enfants
Depuis de nombreuses années, le PS se bat pour une augmentation des subventions de primes d’assurance-maladie. En ce sens, le PS salue donc la volonté de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) d’augmenter les allègements consentis pour les primes des mineurs de 50% à 80%. Dans le même temps, le PS est contraint de critiquer la mise sur pied d’une nouvelle catégorie d’âge, qui pourrait renforcer la désastreuse sélection des risques opérée par les caisses maladie.
Construire des ponts entre les langues au lieu de renforcer les frontières linguistiques
Au cœur de la Suisse polyglotte, la compréhension linguistique et culturelle mutuelle est une question existentielle. Le vivre-ensemble de notre société, par-delà les frontières linguistiques, mérite une attention toute particulière. En ce sens, le PS salue sans réserve l’intention du Conseil fédéral d’intervenir auprès des cantons, afin que les cours pour l’apprentissage d’une seconde langue nationale au degré primaire soient obligatoires.
Natascha Wey est la nouvelle co-présidente des Femmes* socialistes suisses
Près d’une centaine de membres des Femmes* socialistes suisses se sont réunies ce samedi à Berne pour une assemblée extraordinaire lors de laquelle la zurichoise Natascha Wey a été élue […]
Un signal positif pour la participation et la démocratie
La naturalisation facilitée pour les « étrangères et étrangers » de 3e génération est un pas en avant important. La Commission des institutions politiques du Conseil national (CIP-N) a décidé, sur proposition du PS, de réduire raisonnablement les obstacles bureaucratiques introduits par le Conseil des Etats. C’est un signal positif pour plus de participation et de démocratie.
Déposer maintenant une demande de naturalisation
Le PS migrant-e-s a lancé lors de son congrès du 11 juin 2016 sa campagne pour la naturalisation
La politique budgétaire frivole et à sens unique de la majorité de droite
Ueli Maurer annonce une nouvelle réduction des prestations publiques. « Les cadeaux de plusieurs milliards offerts par la droite aux actionnaires et aux grandes entreprises, aux riches paysans, à l’armée et au lobby routier depuis les élections 2015, se manifestent sous la forme de programmes d’austérité », affirme le conseiller national (NE) Jacques-André Maire. Dans cette situation, les pertes de plusieurs milliards engendrées par la majorité de droite et sa troisième réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) sont d’autant plus irresponsables.
Enfin une avancée en politique de la famille
Le PS salue la décision du Conseil fédéral visant à débloquer 100 millions de francs en faveur de l’accueil extra-familial pour enfants. Pour Jean-François Steiert, conseiller national (FR), « la Confédération va enfin de l’avant sur la conciliation entre vies familiale et professionnelle. Nous avons besoin de plus de places à prix abordable en crèche et en UAPE, afin de permettre aux jeunes parents de faciliter leur accès au marché du travail.
Trop c’est trop ! Le référendum contre la démesure de la RIE III est lancé
C’est par une action symbolique sur la place fédérale et une conférence de presse que le référendum contre la réforme de l’imposition des entreprises III (RIE III) a été officiellement lancé. Le référendum est une nécessité, les partis de droite ayant largement franchi les limites de l’acceptable, en devenant les chantres de nouveaux privilèges et niches fiscales en faveur des entreprises et des grands actionnaires. Les pertes se chiffrent, au minimum, à 1,3 milliard de francs annuels pour la seule Confédération. Il faut naturellement y ajouter les pertes supplémentaires, également chiffrées en milliards, que subiront les cantons, les villes et les communes.