PANAMA PAPERS : L’impérieuse nécessité de passer de l’indignation à l’action politique

« Pour vivre heureux, vivons cachés ! » Les riches de tous les pays connaissent bien ce vers, datant du 18e siècle, concluant l’une des Fables de M. de Florian. Les sociétés dites « offshore » – qui font à nouveau l’actualité avec les « Panama papers » – n’ont jamais eu d’autre objectif, depuis leur création, que de permettre aux détenteurs de richesses de mettre en œuvre financièrement et fiscalement cette morale. Ainsi, ces sociétés offshore servent aux riches de tous les pays à échapper au fisc national en rattachant fictivement leurs avoirs à des paradis fiscaux. Avec la mondialisation économique et financière, les sociétés offshore sont devenues aussi l’instrument idéal des puissantes entreprises transnationales, afin d’échapper par des constructions légales, mais parfaitement illégitimes, à la fiscalité à laquelle les artisans locaux comme les petites et moyennes entreprises nationales ne pouvaient échapper. Cela, on le sait, en Suisse en particulier, depuis longtemps.

La décision sur la vision européenne à moyen terme du PS reportée

L’Assemblée des délégué-e-s a accepté le principe fondamental d’un accord-cadre institutionnel avec l’UE et a rejeté une clause de sauvegarde unilatérale. Dans le même temps, les délégué-e-s ont estimé qu’un délai supplémentaire était nécessaire pour définir les meilleures options pour la vision à moyen terme du PS Suisse en matière de politique européenne et une consultation plus large de sa base. En ce sens, la décision a été reportée au prochain Congrès du mois de décembre 2016.

D’un projet équilibré à l’incarnation du déséquilibre

Malgré les délibérations de la Commission de l’économie et des redevances du Conseil des Etats (CER-E), la réforme de l’imposition des entreprises III (RIE III) reste insuffisante et déséquilibrée, comme l’a critiqué Roberto Zanetti, conseiller aux Etats (SO) : « la majorité de droite transfère les pertes des cantons vers la Confédération, cherchant ainsi à s’attirer la bienveillance de ceux-ci, mais la facture totale reste inchangée. Les contribuables seront appelés à payer les cadeaux faits aux entreprises. » Ceux-ci auront le dernier mot dans les urnes, le référendum contre la RIE III sera lancé.

Plus rapide et équitable : Oui à la révision de la loi sur l’asile

Grâce à la révision de la loi sur l’asile, les procédures d’asile seront beaucoup plus rapides et moins coûteuses. Une représentation juridique adéquate garantit, avec l’accélération du processus de traitement, des procédures équitables. Le comité interpartis « Oui à la révision de la loi sur l’asile » a présenté aujourd’hui ses arguments en faveur de la révision nécessaire. La votation a lieu le 5 juin 2016.

Appel inacceptable du ministre des finances à la soustraction fiscale

Avec ses déclarations parues dans le « Blick » du jour, Ueli Maurer sape le moral des contribuables honnêtes et appelle les personnes aisées à pratiquer la soustraction fiscale. Pour Roger Nordmann, président du Groupe socialiste aux Chambres fédérales, « lorsqu’un ministre des finances défend personnellement les affaires « offshore », les contribuables honnêtes ne peuvent que se sentir flouer. Payer ses impôts n’est pas une question morale, mais bien une obligation légale – et cela s’applique aussi bien aux riches et puissants qu’à vous et moi ! »

NON au pillage des caisses de la Confédération

Des parlementaires issus de six partis différents ont participé aujourd’hui à une conférence de presse pour défendre le NON à l’initiative « vache à lait ». L’argument principal est simple : l’initiative creuserait un trou béant dans les caisses de la Confédération. Le milliard et demi concerné fera défaut dans la formation, l’agriculture ou dans les transports publics. Ceux qui soutiennent des finances publiques saines et un financement d’avenir en matière de transports devront glisser un NON dans les urnes le 5 juin prochain.

Des coupes partout, seule l’armée est épargnée

Le PS a pris connaissance, non sans surprise et incompréhension, du fait que le Conseil fédéral maintenait sa ligne sur le programme de stabilisation 2017-2019. Economiquement inutile ce programme met en danger le plus important appui à la conjoncture suisse, à savoir la demande intérieure. Le Conseil fédéral définit mal ses priorités : alors que l’armée sera mieux pourvue financièrement, des coupes disproportionnées sont planifiées dans la formation, la coopération internationale et dans le domaine social.

La fraude fiscale et l’escroquerie financière mises en lumière

Les enquêtes rendues publiques aujourd’hui sur les « Panama papers » donnent un aperçu effrayant sur les insondables abîmes de l’industrie financière. Les jongleurs financiers utilisent des constructions offshore, des sociétés boîte-aux-lettres et des hommes paille, afin de dissimuler les flux d’argent illégitime, de pratiquer la fraude fiscale ou de blanchir de l’argent sale. Une fois de plus, la Suisse se distingue dans le monde entier au travers de ce nouveau scandale financier.

L’initiative « vache à lait » : un braquage contre les caisses fédérales

L’initiative appelée « vache à lait », issue des rangs du lobby routier coûterait au minimum 1,5 milliard de franc chaque année à la Confédération. Un large comité visant à contrer cette initiative a été mis sur pied : PS, PDC, Verts, verts’libéraux, PBD et PEV rejettent cette initiative. Au-delà des partis, le comité du NON à l’initiative « vache à lait » compte de nombreuses associations : UTP, Litra, Pro Bahn, ATE, WWF, Pro Natura, l’Union des villes suisses, Groupement suisse pour les régions de montagne ou encore l’Union suisse des paysans.

Jeu cynique sur l’aide au développement

Pendant que Didier Burkhalter, ministre PLR des affaires étrangères, se met en scène comme un bienfaiteur des questions humanitaires, les partis de droite coupent allègrement et sans le moindre scrupule dans l’aide au développement. La Commission des finances du Conseil national (CdF-N), à majorité PLR/UDC, a décidé de réduire les budgets de l’aide au développement à 0,4% du produit national brut (PNB). Cette coupe intervient alors même que le monde connaît la plus grave crise humanitaire depuis des décennies. Il s’agit d’une désolidarisation sans pareille, qui nuit gravement à la crédibilité de la Suisse.

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