Avec le frein aux dépenses, la Suisse possède le système le plus sévère pour contrôler ses dépenses. C’est la raison pour laquelle des coupes linéaires indifférenciées et sans le moindre but ne sont absolument pas opportunes. « Retirer de l’argent au secteur public de manière arbitraire avec des coupes transversales revient à appliquer une sanction collective. Cela témoigne de positions jouant contre l’Etat et sa population », fait remarquer la conseillère nationale (TI) Marina Carobbio. De telles manœuvres négatives rappellent plutôt le Tea Party que des partis, qui depuis des décennies exercent une responsabilité gouvernementale et s’autoproclament comme défenseurs de l’action étatique.
Les yeux tournés vers l’avenir, le PS demande de toute urgence un changement de cap pour une politique budgétaire équilibrée et consciente de ses responsabilités. Cela signifie forcément que les dépenses et les recettes doivent être toutes deux considérées et étudiées. La lutte contre la fraude fiscale et la suppression des niches fiscales sert les finances publiques – et avant tout les habitant-e-s de ce pays – plus que les coupes budgétaires dévastatrices pour les prestations.