Au lieu de la politique arrosoir proposée par le PDC, il est temps de travailler sérieusement sur une politique familiale en Suisse, qui aide réellement les familles qui en ont besoin, notamment :
- Egalité salariale entre femmes et hommes : le dicton « à travail égal, salaire égal » doit enfin être appliqué dans les faits. Il s’agit d’une exigence juste et efficace en faveur des familles.
- Places de crèches en suffisance et abordables – horaire continu gratuit à l’école : quel est l’intérêt pour les familles d’avoir plus d’argent dans le porte-monnaie s’il s’agit simplement de payer d’onéreuses places d’accueil extra-scolaire ?
- Chèques-enfants au lieu de rabais fiscaux : selon le principe « un enfant, un chèque », les déductions fiscales pour enfants seraient ainsi remplacées par des chèques. Le PS a suspendu son initiative populaire pour privilégier la voie parlementaire, qui pourrait être plus rapide.
- Soutien aux familles au travers des primes d’assurance-maladie : pour la classe moyenne, les primes d’assurance-maladie pèsent lourd dans le budget familial. Le système global doit être repensé et reconstruit, afin que les primes ne pèsent pas plus de 10% du budget familial.
Non à l’initiative des Vert’libéraux, oui à un impôt incitatif
Le rejet historique de l’initiative pour une taxe sur l’énergie n’est en rien une surprise pour le PS. Les Vert’libéraux ont planifié eux-mêmes leur propre débâcle. En liant des objectifs à long terme et la fiscalité, l’initiative se basait, dès le départ sur une erreur de construction. Il s’agissait d’une idée incompréhensible de vouloir lier les finances publiques à un impôt sur les énergies non renouvelables.
Le PS n’interprète pas le NON à l’initiative du PVL comme un non au tournant énergétique ou un non à une taxe raisonnable sur les énergies. Le PS soutient plus que jamais la mise en œuvre d’une taxe énergétique et incitative. Les énergies non renouvelables doivent être taxées, mais les entrées doivent redistribuées à la population.