Il est nécessaire d’agir face à l’augmentation des coûts de la santé. En ce sens, le PS Suisse salue plusieurs mesures adoptées aujourd’hui par le Conseil des États dans le cadre du 2e volet de mesures visant à freiner la hausse des coûts.
Le 2e volet de mesures visant à freiner la hausse des coûts de la santé était discuté aujourd’hui au Conseil des États. Le PS salue plusieurs mesures permettant de réaliser des économies se chiffrant en centaines de millions de francs dans le domaine des médicaments. « Les autorités pourront désormais décider de baisses de prix sur les médicaments atteignant un volume important sur le marché. Cela permettra des économies de plusieurs centaines de millions de francs », déclare le conseiller aux États Baptiste Hurni (NE).
Le Conseil des États a également décidé d’encourager la création de réseaux de soins coordonnés. « Nous renforçons ainsi la coordination dans les soins de santé, en particulier pour les personnes souffrant de maladies chroniques et de maladies multiples. C’est précisément dans ce domaine que nous avons besoin d’agir et qu’il existe un potentiel d’économies », déclare le conseiller aux États Pierre-Yves Maillard (VD). Par ailleurs, le Conseil des États a décidé que les prix dits « de vitrines » pratiqués à l’étranger ne sont pas déterminants pour la fixation du prix des médicaments qui, dans les faits, n’y sont souvent pas payés.
La transparence doit enfin avancer
Il est regrettable que le Conseil des États ait décidé de rendre les négociations de prix avec la pharma moins transparente. Le Parlement crée ainsi un précédent qui annule les exigences de transparence légale afin de permettre des accords dans l’ombre. Il est nécessaire que la Suisse s’engage à l’international pour que des normes de transparences efficaces et des groupements d’achat communs soient enfin mis en place afin de renforcer la capacité de négociation face à la pharma.