La majorité au Conseil national a décidé mercredi et jeudi derniers de couper dans les prestations complémentaires assurant le minimum vital aux plus démunis de notre société, et de rendre l’accès à ces dernières plus compliqué encore. L’incompréhension est grande au sein de la population : de très nombreuses personnes expriment leur colère dans une lettre ouverte face au mépris social dont a fait preuve le Conseil national, et exigent du Conseil des États qu’il corrige impérativement cette décision. Cette lettre ouverte a été adressée aujourd’hui à la Commission compétente du Conseil des États, qui examine aujourd’hui et demain ce projet de réforme des prestations complémentaires.
La conseillère aux États (GE) Liliane Maury Pasquier laisse éclater sa colère : « Plus de 4000 signatures nous sont parvenues en à peine quatre jours ! Que le Conseil national envisage d’une main, de faire des économies sur le dos des plus pauvres au sein de notre société, mais distribue de l’autre main ses largesses aux plus riches individus et entreprises, sous la forme de baisses d’impôts, exaspère les gens comme jamais ! » La revendication des signataires de cette lettre est limpide, le Conseil aux États doit corriger ce projet : Aucune coupe dans les prestations complémentaires, l’arrêt immédiat du démantèlement de l’aide sociale ainsi que le rehaussement des maxima dans les barèmes des loyers, attendu depuis trop longtemps déjà. Le PS soutient ces revendications avec détermination, et pèsera de tout son poids durant les travaux en commission afin d’atteindre ces objectifs !