Un pas important vers le congé parental
Le oui clair au congé paternité comble une lacune du système social suisse, du moins en partie. « Deux semaines de congé paternité ne peuvent être que le minimum absolu », déclare la conseillère nationale socialiste Valérie Piller Carrard (FR). « La prochaine étape est le congé parental, comme le demande déjà le PS dans plusieurs cantons de par la voie de l’initiative et comme l’ont déjà fait la plupart des pays d’Europe. »
Le congé parental est une étape importante vers plus d’égalité. « Parce que ce n’est qu’avec un congé parental digne de ce nom et une bonne protection de la maternité que les deux parents peuvent participer dès le début de manière égale à la vie en commun avec leur enfant. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons parler d’une véritable égalité », poursuit Valérie Piller Carrard. « Le PS va maintenant chercher à discuter avec divers partenaires afin de parvenir à l’alliance la plus large possible pour le congé parental. »
Renforcement des relations avec l’Union européenne
Le NON à l’initiative de résiliation est un OUI à de bonnes relations avec l’Union européenne et un OUI à la protection des salaires et à la libre circulation. « Les accords bilatéraux ont été confirmés dans les urnes pour la septième fois depuis 2000 », déclare le conseiller national socialiste Pierre-Yves Maillard (VD). « Les mesures d’accompagnement pour la protection des salaires et des conditions de travail sont déterminantes pour garantir le soutien de la population. »
L’accord-cadre avec l’UE doit respecter le résultat de la votation d’aujourd’hui et ne doit en aucun cas affaiblir la protection des salaires et des conditions de travail. « Le PS soutient le développement des relations avec l’UE dans le respect du service public et de la protection des salaires », continue Pierre-Yves Maillard. « Toutefois, avec l’accord-cadre actuel, des questions centrales restent encore ouvertes, particulièrement en matière de protection des salaires, mais également en vis-à-vis des aides d’État et de la directive sur la citoyenneté. »
Pour une protection durable des espèces
Le NON à la loi sur la chasse n’est pas un vote des villes contre les régions de montagne, mais un NON contre une loi ratée dont la majorité bourgeoise du parlement est responsable. « Le rejet de la révision de la loi ouvre la voie à une meilleure solution », déclare la conseillère nationale Brigitte Crottaz (VD). « Nous devons reprendre le dialogue et, en collaboration avec les organisations de protection de la nature et les associations de chasseurs, travailler rapidement à une meilleure révision de la Loi sur la chasse ainsi qu’à une protection accrue des espèces sur liste rouge et de la biodiversité, dont nous avons urgemment besoin. »
Pas de laissez-passer pour les futurs contrats d’armement
Le oui extrêmement serré à l’acquisition de nouveaux avions de combats montre le décalage de l’armée avec la population. Les résultats du jour indiquent que la politique de défense du DDPS ne correspond plus à la situation actuelle en matière de menaces, et ne parvient pas à convaincre la population. « Ce résultat est un signal fort que le DDPS doit entendre : sa politique de sécurité ne répond pas aux menaces réelles actuelles. Il est désormais inenvisageable de continuer à dépenser des milliards dans l’acquisition de matériel luxueux pour des guerres fantasmées », déclare le conseiller national Pierre-Alain Fridez (JU). « C’est pourquoi le PS s’en tient à son rejet du Message sur l’armée 2020, et revendique à la place une politique de sécurité et de défense réaliste et pragmatique. »
Un non massif au clientélisme bourgeois et à la politique de démantèlement !
Comme annoncé plus tôt dans l’après-midi, le clientélisme bourgeois et la politique de démantèlement de la droite ne passent plus. La population n’a pas été dupe et a clairement rejeté un projet mauvais, vendu comme de la politique familiale, mais qui n’aurait profité qu’aux familles les plus riches en laissant de côté les bas et moyens revenus.
Il est clair que la politique familiale ne peut pas se faire par le biais de déductions fiscales. « Nous devons soulager les familles à faibles et moyens revenus qui en ont besoin – et pas les familles les plus riches. C’est précisément ce que propose le PS avec son initiative d’allègement des primes », déclare Christian Levrat, président du PS Suisse. L’un des chantiers les plus urgents de la politique est la garde des enfants. « C’est pourquoi le PS demande que les crèches soient gratuites. Celles-ci appartiennent au service public garanti par la Constitution, tout comme les écoles.
Questions fréquentes
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- Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
- Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.
Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.
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Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
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