Pour les familles, une part toujours plus importante du budget des ménages doit être consacrée aux hausses annuelles des primes. C’est principalement le cas pour les familles de la classe moyenne qui, en comparaison internationale, supportent une charge bien plus importante. En ce sens, la réduction de primes est un instrument important pour les familles et les revenus modestes. Pour Marina Carobbio, conseillère nationale (TI), « en moyenne, les primes d’assurance-maladie augmentent de plus de 4% par an, et 2017 ne fera pas exception. Cette nouvelle augmentation devra être compensée par de nouveaux allègements ».
Le PS regrette que l’augmentation des allègements ne concerne que les enfants et jeunes jusqu’à 18 ans. Les jeunes adultes jusqu’à 25 ans, encore en formation ou en début de carrière, auraient également besoin d’un soutien financier plus important sur leurs primes d’assurance-maladie. Afin de soulager les ménages, le PS maintient que les coûts des primes d’assurance-maladie ne devrait pas excéder 10% du revenu.
Le PS regarde par contre d’un œil inquiet la mise sur pied d’une nouvelle catégorie « 26-35 ans », qui pourrait donner aux caisses maladie un nouvel outil pour pratiquer la sélection des risques : cela leur permettrait d’adapter la hauteur de leurs primes en fonction des groupes de risques. Une répercussion des coûts en fonction des groupes de risques est non solidaire et en rien dans l’intérêt des assuré-e-s.