En 2011 et 2015, les partis ont dépensé environ 30 millions de francs pour leur campagne électorale. Ce montant sera probablement dépassé en 2019. « Les électrices et électeurs ont le droit de savoir d’où vient cet argent. 2019 doit être la dernière campagne électorale qui permet à certains partis de refuser de divulguer leur budget et leurs dons les plus importants. C’est pourquoi il est réjouissant que les commissions des institutions politiques du Conseil des Etats et du Conseil national aient accepté d’élaborer un contre-projet », déclare Nadine Masshardt, conseillère nationale (BE).
« Nous attendons un contre-projet qui soit efficace et qui réponde aux préoccupations de l’initiative sur la transparence », ajoute Rosmarie Quadranti, conseillère nationale du PBD (ZH). « Les partis politiques et les comités de campagne de votations ou électorale doivent rendre leurs finances transparentes et divulguer l’origine de tous les dons importants dépassant 10’000 francs. Ces éléments essentiels doivent obligatoirement être inscrits dans le contre-projet ».
« Jusqu’à présent le Parlement n’a jamais voulu entrer en matière sur des questions de transparence. Le fait qu’une réflexion soit en cours est favorable », déclare Lisa Mazzone, conseillère nationale Les Verts (GE). « Nous appelons les partis à affirmer leurs convictions et agir en conséquence. Les partis qui refusent la transparence financière pendant l’année électorale et qui ensuite dépensent des dizaines de millions de francs devront s’expliquer. »