Gripen : une odeur de referendum dans l’air

Le PS rejette clairement les risques techniques et financiers liés à l’acquisition de nouveaux avions de combat. Si le Conseil des Etats devait suivre aujourd’hui la position du Conseil national, le PS combattra cette décision par le lancement d’un referendum. Pour Pierre-Alain Fridez, conseiller national (JU), « cet achat de nouveaux avions de combat est un pur gaspillage financier. Cet argent pourrait être bien mieux investi, notamment dans la formation, les services publics, les assurances sociales ou encore en faveur de la transition énergétique. »

Pour le PS, il n’existe aucune argumentation réaliste et fondée en faveur de cette acquisition de Gripen. Les 33 avions actuels de type F/A-18 suffisent amplement à remplir les missions de police du ciel qui sont confiées à l’armée et l’augmentation de la capacité combattive de nos avions ne peut justifier un investissement de plusieurs centaines de millions de francs. Les forces aériennes suisses sont déjà, en comparaison internationale, très bien dotées. De plus, il est incompréhensible, dans la situation actuelle, que plus de 3 milliards de francs soient investis dans l’achat d’avions de combat, au vu de la menace réelle pesant sur la Suisse en ce XXIe siècle.

Le PS est persuadé qu’une majorité de la population rejettera clairement cet achat lorsqu’elle aura à se prononcer dans les urnes. Au vu de l’état actuel de la menace, la population ne donnera certainement pas son aval à un investissement de plus de 3 milliards pour des Gripen dont l’utilité et les performances restent toujours inconnues à ce jour. 

Interlocuteur-trices sur ce thème

Clément Borgeaud

Clément Borgeaud

Porte-parole & campagnes Suisse latine

Colin Vollmer

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Porte-parole & campagnes Suisse latine

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