Depuis des années, la Syrie connaît une guerre dévastatrice, à laquelle participent nombre de groupuscules et de pays. Des milliers de victimes sont à déplorer et plus de dix millions de personnes ont dû prendre la fuite. La situation de terreur dominant en Syrie, la Turquie en a profité pour violer le droit international, faisant encore monter d’un cran l’escalade de la violence.
La déclaration, souhaitée par le PS et adoptée aujourd’hui par la CPE-N à l’attention du Conseil national, appelle toutes les parties concernées à mettre un terme immédiat à toutes les interventions contraires au droit international et à retirer leurs troupes de Syrie. Pour Carlo Sommaruga, conseiller national (GE), « il est inadmissible que les troupes turques pénètrent dans un pays voisin sans mandat international. Le droit international existe et les États doivent s’y tenir ! »
La Suisse doit s’engager auprès de l’ONU pour un cessez-le-feu immédiat et pour un processus de paix incluant toutes les parties au conflit, y compris les Kurdes. « La Suisse a une marge de manœuvre qui n’est pas suffisamment utilisée aujourd’hui. Cette guerre a déjà fait bien trop de victimes », rappelle encore le Genevois. Il y a lieu de rappeler à toutes les parties en conflit que, au vu droit international, elles devront assumer leurs responsabilités pour les exactions commises en Syrie.