Empêcher le financement de la guerre : la guerre de Poutine ne doit pas être financée depuis la Suisse. Premièrement, la Suisse doit contribuer à assécher le réseau financier international des oligarques proches du Kremlin. Nous demandons la création d’une task force chargée de mettre au jour les structures formant cette fortune immense – une obligation de déclaration comme c’est le cas actuellement ne suffit pas. Le Département du conseiller fédéral Guy Parmelin agit ici de manière beaucoup trop hésitante. La volonté politique de mettre en œuvre les sanctions de manière conséquente fait encore défaut. C’est pourquoi le PS Suisse a déposé une plainte auprès de l’ensemble du Conseil fédéral, autorité de surveillance du Seco. Deuxièmement, la Suisse doit réduire au plus vite sa dépendance au gaz et au pétrole russes, réguler le commerce de matières premières russes via la plaque tournante des matières premières qu’est la Suisse et l’interdire pendant la durée de la guerre. Le PS Suisse a présenté un plan à cet effet. Une proposition correspondante du PS Suisse a malheureusement échoué d’un cheveu, à une voix près, au sein de la Commission de politique extérieure du Conseil national. Nous continuerons à nous mobiliser pour l’adoption des sanctions internationales.
Accueillir dignement les réfugié-es : le PS suisse exige un soutien humanitaire pour les réfugié-es ainsi qu’un accueil généreux, digne et non discriminatoire des réfugié-es en Suisse. Les personnes traumatisées ont maintenant besoin de sécurité. Une attention particulière doit être accordée à la situation des femmes, car la guerre et les déplacements qui en découlent augmentent le risque de violence sexuelle. Pour celles et ceux qui sont resté-es en Ukraine, il est essentiel de savoir que leurs proches sont ici en sécurité. Nous devons également offrir cette protection aux Russes courageux et courageuses qui doivent fuir après des actions de protestation contre cette guerre. La solidarité de la population suisse est impressionnante. Le PS Suisse s’engage pour que les familles d’accueil soient soutenues de manière adéquate par la Confédération et les cantons.
Protéger le pouvoir d’achat des habitant-es de notre pays : la guerre de Poutine et les sanctions ont également des répercussions sur le pouvoir d’achat des personnes vivant en Suisse. Nous devons en premier lieu soulager les personnes à petits et moyens revenus. Pour l’instant, il est encore difficile d’évaluer l’impact économique de la crise à moyen terme. Il est clair que les prix de l’énergie vont augmenter. Le problème principal sera celui des frais de chauffage. C’est pourquoi le PS Suisse demande un plafonnement des charges pour les locataires. Si la crise perdure, nous devrons examiner d’autres mesures pour soutenir le pouvoir d’achat de la population. La forte hausse prévisible des primes d’assurance maladie due au coronavirus devra notamment être atténuée.