« Avec le compromis des partenaires sociaux, il sera possible de moderniser la prévoyance professionnelle, sans que les personnes percevant des retraites moins élevées soient pénalisées », déclare Marina Carobbio, conseillère aux États (TI). « Ces dernières années, les retraites du second pilier ont chuté de manière inéluctable dans un contexte de taux d’intérêt historiquement bas. La nécessité d’une réforme est donc urgente. Celles et ceux qui ont travaillé toute leur vie méritent une retraite équitable en reconnaissance de leur parcours professionnel. »
Pour le PS, ce compromis trouvé entre les organisations patronales et les syndicats est équilibré, car il ne touche pas le niveau des prestations du deuxième pilier. Certes, il prévoit un taux de conversion plus faible. En contrepartie, toutefois, le revenu assuré sera étendu et un complément de rente sera financé, par personne, de manière solidaire et durable. Cela représente un progrès notable pour de nombreuses femmes, aujourd’hui pénalisées par un faible niveau des rentes une fois à la retraite.