Toutefois, comme cela a été récemment dévoilé, le nouveau paiement de plusieurs millions pour l’ex-patron de Novartis, Daniel Vasella, démontre qu’il existe une faille dans le texte de l’ordonnance. C’est pourquoi le PS, lors des travaux parlementaires, s’engagera pour que les indemnités de départ, sous toutes leurs formes, ainsi que les primes de bienvenue, soient explicitement interdites, comme le demandait l’initiative.
L’ordonnance proposée contre les abus dans le domaine salarial n’est qu’une étape dans la lutte pour la justice salariale à tous les niveaux. Après les actionnaires, les employé-e-s doivent également voir leurs droits se renforcer. L’initiative 1:12 est un excellent moyen de contrer l’écart salarial grandissant et d’empêcher l’émergence du caste de topmanagers. Suivra encore l’initiative pour un salaire minimum, garantissant que, dans notre pays fortuné, chaque personne employée à plein temps puisse vivre décemment avec le salaire perçu.