« Ce qui semble réjouissant ne traduit en réalité qu’une succession de mauvais calculs », explique Samuel Bendahan, conseiller national (VD). « Chaque année, afin de justifier les coupes et autres mesures d’austérité, les finances publiques sont malmenées. Cette politique malavisée se fait sur le dos de la population, car elle permet le démantèlement des prestations de l’État. Pourtant, les finances publiques sont stables depuis longtemps. »
Ces fausses estimations systématiques doivent cesser. Nous avons enfin besoin d’investissements publics dans la politique climatique et d’une politique financière tournée vers l’avenir. Le PS demande que le frein à l’endettement soit assoupli et que les fonds fédéraux soient investis dans les grands défis de la politique suisse et dont les bénéfices profiteraient à toutes et tous.
La politique financière restrictive maintient le franc suisse à un niveau élevé et contraint la Banque nationale à appliquer des taux d’intérêt négatifs, extrêmement préjudiciables pour les fonds de pension. Cela est non seulement antisocial, mais nuit également à l’industrie d’exportation et empêche les investissements nécessaires. Pourtant, les ressources financières sont disponibles, comme le prouvent les récents excédents fédéraux.
Les investissements dans la transformation du système énergétique sont vitaux pour la survie de la Suisse et ne sont pas seulement bénéfiques pour le climat. « Le PS a présenté un Plan Marshall en faveur du climat qui crée d’importantes incitations à l’investissement privé renforçant ainsi l’économie nationale à un moment où elle commence à s’affaiblir au niveau international », ajoute finalement l’élu vaudois.