La Conférence a réuni 130 personnes, dont l’ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy Rey. Pour Yonnec Polet, secrétaire général adjoint du PS européen, « l’avenir se nomme Europe », pour répondre aux défis tels que le climat, le travail, la fiscalité, la numérisation et la solidarité. L’ambassadeur de l’Union européenne en Suisse, Petros Mavromichalis, a confirmé que « l’UE en tant que communauté de valeurs est plus importante que jamais ». Il a souhaité que les relations entre la Suisse et l’UE soient meilleures.
La professeure de droit européen Astrid Epiney a mis en garde contre l’érosion progressive du statu quo si aucun compromis n’est trouvé en matière de sécurité juridique pour toutes les parties. Les conseillers nationaux Jon Pult et Carlo Sommaruga ont abondé dans le même sens et ont plaidé pour une stratégie nationale. En première ligne, le Conseil fédéral doit renouer le dialogue, mais le Parlement et les partenaires sociaux doivent également être impliqués. Jon Pult a fait référence à la stratégie du PS Suisse dans le document de position « Vers une Europe sociale et démocratique », qui sera débattu et adopté lors du Congrès du parti à fin octobre.
L’UE est un espace de paix, de prospérité, de droits sociaux et de pacte vert ; c’est aussi le nôtre. La guerre en Ukraine, la pandémie de Covid et la crise migratoire soulignent à suffisance l’interdépendance face aux énormes défis et menaces. L’UE est un acteur respecté dans le système de gouvernance mondiale et la Suisse devrait la rejoindre.
Mario Carera, vice-président du PS60+