La répartition toujours plus inéquitable de la fortune et, partant, de l’égalité des chances dans la vie, est problématique pour nombre de personnes, y compris en Suisse. Au cours des dernières années, ce ne sont pas moins de cinq initiants différents, qui ont choisi l’initiative populaire pour tenter de lutter contre ces inégalités. Le PS a soutenu chacune d’entre-elles : l’initiative 1:12 des Jeunesses socialistes suisses (JSS), celle de l’Union syndicale suisse (USS) pour un salaire minimum, celle des forfaits fiscaux de La Gauche, l’initiative Minder et, enfin, l’initiative pour une réforme de la fiscalité successorale du Parti évangélique (PEV).
Malheureusement, seule l’initiative contre les rémunérations abusives a dégagé une majorité, même si les effets concrets de cet objet sont relativement faibles. Le PS regrette cette situation, car le problème de la croissance des inégalités nécessite, plus que jamais, une solution. Pour cette raison, le PS continuera de se battre pour une société dans laquelle, tant le bien-être que les opportunités, sont répartis de manière équitable.
Discussion objective nécessaire sur le service public
Le oui à la LRTV est une reconnaissance pour la cohésion nationale et un signe de respect envers les minorités linguistiques. Alors que la SSR sort renforcée de ce dimanche de votation, les discussions en cours sur le service public dans le domaine médiatique vont reprendre. Le PS attend du PLR et de l’UDC, qu’ils retrouvent une certaine objectivité. Les mensonges et polémiques qui ont jalonné la campagne menée par l’USAM sont sans précédents. La démocratie directe est la première à souffrir de ce type de diffamation.
Le concordat sur les bourses doit être étendu
L’égalité des chances dans la formation est importante pour nombre de personnes, comme le démontre le résultat obtenu par l’initiative sur les bourses d’études. Le concordat sur les bourses doit, aux yeux du PS, être étendu, et les sommes minimales doivent être revues à la hausse.
Avec le oui au DPI, la procréation médicalement assistée sera réglementée avec un article constitutionnel très modéré. A contrario, le PS est beaucoup plus critique à l’égard de la loi d’application, telle qu’adoptée par le parlement. Dans le cas où un référendum devait être lancé contre cette loi, la décision d’un soutien ou non échoirait à l’Assemblée des délégué-e-s du PS Suisse.