« Cette décision va totalement et directement à l’encontre des objectifs de la Convention de Paris visant à limiter la surchauffe du climat à 1,5 °C au maximum. Sans un objectif national contraignant, il n’y aura pas de boussole indiquant la direction à suivre », déclare le conseiller national (VD) Roger Nordmann.
À l’avenir, il n’y aura pas de base juridique contraignante pour les exigences des importateurs de carburant, la question de l’exonération fiscale, ou d’autres domaines, pour les entreprises, afin d’être en mesure de protéger le climat en Suisse. « Cela conduit à l’arbitraire complet : ni la société ni les entreprises ne sauront vers quoi l’on se dirige », explique encore le Vaudois.
Le signal donné est particulièrement dramatique, si la Suisse, riche et bien positionnée sur le plan technologique, devait rejeter un objectif de réduction interne contraignant. « Une majorité UDC et PLR, tant au Conseil national qu’au Conseil fédéral, ne parviendra pas à protéger efficacement le climat. La Suisse perd donc clairement du terrain par rapport à d’autres pays ».