Le Conseil des États maintient la détérioration massive de la loi sur la protection de l’environnement. En affaiblissant considérablement la protection contre le bruit, il joue avec la santé de la population, déjà fortement impactée par les nuisances sonores. Si le Conseil national ne corrige pas le tir, le PS Suisse envisagera de rejeter en vote final cette révision néfaste.
« À partir du projet déjà très minimal du Conseil fédéral, le Conseil des États a entrepris de détériorer massivement la protection contre le bruit, et donc de la santé », déclare la conseillère aux États socialiste Mathilde Crevoisier Crelier (JU). La modification de la loi devait permettre de mieux coordonner la planification et la construction de logements avec la protection contre le bruit. Or lors des débats, la majorité de droite et du centre a rejeté toutes les propositions visant à améliorer cette dernière, de même que les mesures efficaces de réduction du bruit.
Bien que le Conseil des États ait maintenu la possibilité de financer l’assainissement des places de jeux privées par des moyens issus du fonds OTAS, les décisions prises aujourd’hui auront un impact considérable sur la santé de la population. « Cette révision a énormément affaibli la loi sur la protection de l’environnement, qui s’éloigne de plus en plus des besoins de la population. Cette détérioration n’est pas acceptable pour le PS. Si le Conseil national maintient le texte en l’état, nous devrons envisager de la refuser en vote final », conclut Mathilde Crevoisier Crelier.