« Une personne qui perd son emploi à l’âge de 60 ans a peu de chances de réintégrer le marché du travail », déclare Marina Carobbio, conseillère aux États (TI). « Les gens dans cette situation sont donc forcés de prendre une retraite anticipée, et ruinent ainsi leur prévoyance vieillesse. Ce cercle vicieux conduit souvent au recours à l’aide sociale et aux prestations complémentaires : c’est une dévalorisation de l’humain, et une catastrophe sociale. »
Que le Conseil des États approuve en principe la proposition commune du Conseil fédéral et des partenaires sociaux mérite d’être salué. « Cependant, accepter les réductions de prestations désirées par le Conseil des États réduirait considérablement l’efficacité de la prestation transitoire », poursuit Marina Carobbio. Il faut absolument que le Conseil national nouvellement élu s’oppose avec force à ces coupes.