« En fin de compte, tout le monde profitera de cette réforme de la prévoyance vieillesse », explique la vice-présidente du PS Marina Carobbio. « Avant toute chose, la réforme est socialement équilibrée : cette révision de l’AVS est la première depuis 20 ans qui sera bénéfique aux travailleurs/-euses à temps partiel et permettra de flexibiliser l’âge de la retraite. Deux améliorations incontestables pour toutes les personnes recevant un moyen ou faible revenu. »
Pour le PS, l’objectif principal était de conserver le niveau actuel des rentes. Il s’agissait d’une condition indispensable pour que cette réforme soit juste. Afin de compenser les pertes dans le 2e pilier, l’AVS devait être renforcée : 840 francs de plus de l’AVS – pour les couples également jusqu’à hauteur de 2’712 francs – signifient une augmentation de 3 à 6 %. Il s’agit d’un grand progrès pour environ 500’000 femmes qui ne vivent que de l’AVS et pour les 800’000 travailleurs/-euses à faible revenu qui n’ont pas de 2e pilier.
L’importance de réformer la prévoyance vieillesse est incontestable. Le Parlement a réussi un projet équilibré et social pour pérenniser les rentes, une réforme acceptable pour le peuple.