La définition de l’OMS : « La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
La notion d’ « état complet de bien-être » est utopique, la santé en se basant sur cette définition est impossible à mesurer. De nombreux auteurs ont travaillé pour trouver une définition qui permette de mesurer la santé.
La définition de René Dubos (L’Homme et l’adaptation au milieu, 1973) est une bonne synthèse de ces travaux et amène une dimension de fonctionnalité intéressante pour le contenu principal du PS60+ dans les anées 2025 et 2026 : « Un état physique et mental, relativement exempt de gêne et de souffrance, qui permet à l’individu de fonctionner aussi efficacement et aussi longtemps que possible dans le milieu où le hasard ou le choix l’ont placé ».
Les déterminants de la santé sont nombreux, l’accès aux soins ne représentant que 25 % de l’ensemble. Il est dès lors essentiel d’agir sur les autres déterminants de la santé pour maintenir et améliorer la santé des personnes et des collectivités.

Il s’agit, pour les autres déterminants, de caractéristiques individuelles et biologiques telles que l’âge, le sexe, le patrimoine génétique et les comportements et habitudes; mais l’état de santé dépend aussi des conditions de vie dans lesquelles l’individu a grandi et continue d’évoluer (environnement social, conditions de vie et de travail et plus globalement encore les conditions sociales, économiques, environnementales et culturelles dans lesquelles il vit).
Le système de soins contribue également à l’état de santé, mais de manière plus marginale au regard des autres déterminants, notamment sociaux et environnementaux.
Rita Schmid et Dominique Hausser, coprésidence du PS60+