Un exemple récent parmi d’autres : la proposition de Thomas Aeschi, conseiller national (ZG), du 21 février 2018, acceptée en Commission de sécurité sociale et de la santé du Conseil national (CSSS-N), avec l’appui d’autres partis de droite, et qui restreint le droit d’un Suisse de l’étranger à l’obtention de prestations complémentaires en cas de rente insuffisante pour vivre décemment.
Les coprésidents de la Section Internationale du PS tirent la sonnette d’alarme : le démantèlement de la sécurité sociale pour les compatriotes habitant dans un autre pays est inacceptable. « Il s’agit d’une mesure qui vise directement nos compatriotes expatriés, les discrimine et freine leur mobilité », explique Gaëlle Courtens, co-présidente du PS International.
« L’UDC a deux discours ; d’un côté elle s’autoproclame seule vraie défenseur des intérêts des Suisses de l’étranger et, de l’autre, elle ne cesse de péjorer, par des décisions politiques, les droits de nos compatriotes expatriés et de les discriminer par rapport aux Suisses de l’intérieur », ajoute encore Pierre-Alain Bolomey, coprésident du PS International.
La Section Internationale du PS se demande ce que vont faire les représentant-e-s de l’UDC, et en particulier le conseiller national Claudio Zanetti, membre du Comité et du Conseil des Suisses de l’étranger, lors du vote sur la question en plénum le 14 mars 2018 sous la coupole ? Défendra-t-il les intérêts légitimes des Suisses et Suissesses de l’étranger?
« À n’en pas douter, ils s’en souviendront lors des élections fédérales de 2019 », concluent les deux coprésidents, Bolomey et Courtens.