Le projet de mise en œuvre de l’initiative sur les soins présenté par le Conseil fédéral va dans la bonne direction, mais il ne doit pas laisser de côté les problèmes de financement des soins et de la dotation en personnel. Pour le PS Suisse, la priorité réside dans l’amélioration des conditions de travail du personnel pour garantir la qualité des soins. L’urgence de la situation se renforce chaque jour et nécessite des actions rapides.
« Pour garantir la qualité de soins, le personnel soignant doit pouvoir compter sur une sécurité dans la planification des interventions, davantage de pauses et des clés de répartition du personnel contraignantes », déclare Mattea Meyer, co-présidente du PS Suisse. Pour le parti, la deuxième étape de mise en œuvre de l’initiative sur les soins présentée par le Conseil fédéral ne doit pas laisser le financement des soins et la dotation en personnel de côté. « Après l’offensive de formation, il est essentiel que la mise en œuvre de l’initiative débouche sur une amélioration des conditions de travail. C’est pour cela que la population a accepté l’initiative à une très large majorité. »
Pour le PS, il est clair que les choses doivent avancer rapidement. « De plus en plus de professionnel-les quittent le secteur et le nombre de postes vacants augmente chaque jour. Le personnel soignant fonctionne à la limite de ses capacités et a besoin de soutien », ajoute la conseillère nationale socialiste Brigitte Crottaz (VD). Des soins de qualité et accessibles à toutes et tous ne sont possibles que s’il y a suffisamment de personnel à tous les niveaux. « Pour que le personnel soignant ne se désinvestisse pas, il faut améliorer leurs conditions de travail et des moyens supplémentaires sont nécessaires, y compris pour le financement des prestations de soins. »